Voyage en Indonésie : Bali – Munduk entre jungle, montagnes et cascades

Montagne et jungle BaliLes lacs Tamblingan et Buyan sont situés en plein cœur de la jungle
près de Munduk (@courir-lemonde)

Après l’île de Nusa Lembongan et Ubud, la capitale culturelle de Bali, nous avons pris de la hauteur en rejoignant Munduk, village coincé entre la jungle et les montagnes balinaises. Nous sommes restés deux nuits à Munduk et incontestablement ce fut notre halte favorite à Bali. Nous avons aimé marcher dans la luxuriante jungle ornée de splendides cascades et respirer l’air frais des montagnes.
Puis avant de rallier l’île de Java, nous avons passé une nuit à Pemuteran sur la côte Nord de Bali. 

Nos coups de cœur à Munduk et dans les montagnes balinaises 🙂

  • vadrouiller à scooter entre jungle et montagnes 
  • les belles cascades de Sekumpul et de Fiji 
  • Munduk, ses cascades, ses paysages de montagnes et sa jungle luxuriante 

Le village de Munduk, entre jungle, montagnes et cascades

Munduk et Pemuteran, nos deux dernières haltes à Bali (@courir-lemonde)

C’est dans la matinée du lundi 27 novembre que nous quittâmes Ubud après six journées passées dans la capitale culturelle de Bali. Quelques milliers de roupies indonésiennes de retirer puis nous prîmes la direction des montagnes balinaises. A défaut de bus locaux, nous trouvâmes un taxi à un prix négocié tout à fait convenable: 350 000 IDR soit environ 21 euros. Très sinueux, le trajet entre les deux localités dura deux bonnes heures et fut marqué par des pluies torrentielles. Pas tellement plaisant surtout que je fus un peu malade dans les courbes de ces routes tortueuses et parfois glissantes et cabossées.

Vers 13h00, nous atteignîmes enfin Munduk après quelques frayeurs dans les derniers virages. Sous des trombes d’eau, le conducteur nous déposa à notre guesthouse réservée au préalable : le Made Oka Warung And Homestay (250 000 IDR soit environ 15 euros la nuit). Presque dans la foulée, nous déjeunâmes dans le warung accolé à notre logement. Tout en mangeant, nous fîmes la rencontre d’une sympathique famille française venue de Seine Saint Denis.
Si la superbe vue depuis la terrasse du restaurant nous combla, la nourriture fut en revanche très moyenne.

En dépit de la météo très incertaine, nous partîmes, à pied, randonner à travers la jungle exubérante qui cerne le village. Notre promenade dans la forêt dense fut très agréable, jalonnée de splendides cascades, de plantations d’avocatiers, de girofliers, de papayers, de bambous et d’odorantes fleurs colorées. Une belle diversité où, néanmoins, le vert domine outrageusement !
Notez que pour voir l’une des cascades, vous devrez vous acquitter de la somme de 20 000 IDR soit un peu plus d’1 euro par personne.

Saison des pluie Munduk BaliTenue de circonstance pour la saison des pluies (@courir-lemonde)

Cascade à Munduk BaliElisa devant la cascade de Munduk (@courir-lemonde)

Cascade Munduk jungleUne autre cascade perdue dans la Nature (@courir-lemonde)

Du vert, du vert et encore du vert. La jungle à perte de vue (@courir-lemonde)

De jolies fleurs (@courir-lemonde)

Virée en scooter à travers la jungle balinaise
vers les cascades de Sekumpul et de Fiji

Le lendemain matin, nous décidâmes de louer un scooter (60 000 IDR soit moins de 4 euros) pour rejoindre les cascades de Sekumpul et de Fiji, situées à environ une heure de route de Munduk.
Pour atteindre ces fameuses cascades, nous traversâmes de beaux paysages montagneux tapissés de jungle et lovés de lacs embrumés par la météo une nouvelle fois maussade. Nous traversâmes également de petits villages où les locaux semblaient plus accessibles et surtout moins intéressés par notre argent que dans la région d’Ubud.

Bali MundukPanorama sur le lac Buyan depuis la route reliant Munduk à Bedugul (@courir-lemonde)

Une jolie virée à scooter à travers la jungle pour atteindre les cascades de Sekumpul (@courir-lemonde)

Traversée d’un petit village balinais (@courir-lemonde)

Nous découvrîmes les cascades de Sekumpul et de Fiji en compagnie d’un guide local. A la base, nous n’en voulions point mais nous avons finalement cédé car toute une équipe de locaux nous mis le doute avec des phrases du genre « le sentier est difficile à trouver », « vous risquez de vous perdre », « c’est vraiment dangereux et glissant ».
Nous prîmes donc un guide pour 150 000 IDR soit un peu moins de 10 euros.  
Tout compte fait, le guide, très gentil, apporta un plus car il nous apprit des choses intéressantes sur la faune et la flore. Il prit également plusieurs clichés de nous deux avec notre appareil photo. Sympa même si ce n’est pas très plaisant de se faire forcer la main comme cela. Et ce n’est pas la première fois à Bali ! 

Cette randonnée d’environ deux heures dans la jungle entre les cascades de Sekumpul et de Fiji fût agréable et sans difficultés particulières contrairement aux mensongères mises en garde des locaux et ce malgré les conditions météorologiques déplorables.
Incontestablement, nous vous conseillons ce petit trekking pour aller voir ces sublimes cascades situées dans un bel écrin de nature.  

Cascades de Sekumpul à BaliAperçu des cascades de Sekumpul (@courir-lemonde)

Cascades à BaliEn amoureux devant les cascades de Fuji (@courir-lemonde)

Cascades et jungle à BaliRandonnée avec un guide entre jungle et cascades (@courir-lemonde)

Jungle BaliPanorama sur la jungle qui cerne les cascades de Sekumpul (@courir-lemonde)

Sur le chemin du retour, le ciel se dégagea un peu ce qui nous permis de rentrer au sec et de profiter davantage des paysages de forêts équatoriales. En chemin, nous fîmes également la rencontre de singes au croisement de la route entre Munduk, Bedugul et Singaraja. 

Jungle et montagnes près des cascades de Sekumpul (@courir-lemonde)

Singes à Bali près de MundukQuelques singes près de Bedugul à Bali (@courir-lemonde)

 

Téléphones portables et ordinateurs sont assez répandus à Bali (@courir-lemonde)

Halte à Pemuteran sur la côte Nord de Bali avant de rejoindre Java 

Mercredi 29 novembre, nous quittâmes Munduk pour rejoindre la ville de Pemuteran, localisée sur la côte Nord de la Bali. Pour relier les deux localités, nous nous heurtâmes une nouvelle fois au manque d’information et au filtrage de l’information par les locaux pour inciter à prendre les taxis. 
Tant bien que mal, nous trouvâmes un taxi qui nous emmena à Pemuteran. Nous négociâmes le prix de la course à 275 000 IDR soit 17 euros.
Avant de prendre la route, nous fûmes invités à déjeuner par la famille du conducteur. On nous offrit une sorte de pudding dans une feuille de banane. Appétissant et généreux 🙂 

Invitation à manger par une famille balinaise avant de prendre la route vers Pemuteran
(@courir-lemonde)

Les deux heures de route pour atteindre Pemuteran furent plutôt sympathiques. Avec notre chauffeur, nous échangeâmes sur des sujets divers comme la religion hindouiste, omniprésente dans la vie des Balinais, la famille, les enfants, le travail et la vie en général en Indonésie et en France. 
Notre conducteur nous emmena directement à un logement qu’il semblait bien connaître. Bon marché, calme et propre, ce pied-à-terre était parfait pour notre dernière nuit balinaise avant de se rendre sur Java.

Notre journée à Pemuteran se passa bien même si globalement nous étions déçus des relations que nous avons avec les locaux depuis le début de notre voyage. Des relations parfois agréables mais où l’argent occupe toujours une place prépondérante. Difficile d’avoir des échanges sincères et désintéressés dans ces conditions. 

Nos affaires posées à la guesthouse, nous déjeunâmes dans une gargote en bord de route. La gérante de ce boui-boui nous apprit qu’il y a des bus qui relient régulièrement Pemuteran à Gilimanuk, où se prend le ferry pour Java. Parfait !
Baignade, bronzette et restaurant romantique sur la plage rythmèrent la fin de journée.

Pemuteran sur la côte Nord de BaliLa plage de Pemuteran sur la côte Nord de Bali (@courir-lemonde)

Temple hindouiste à Pemuteran (@courir-lemonde)

Jeudi 30 novembre, nous quittâmes l’hindouiste Bali après douze jours passés sur « l’île des Dieux » pour atteindre Java, sa voisine musulmane. Comme convenu, nous ralliâmes Gilimanuk via un bus brinquebalant fréquenté uniquement par des Indonésiens.
Puis pour enjamber les trois kilomètres du détroit de Bali qui sépare les deux îles le ferry mis plus de deux heures !!! Un trajet interminable pour une distance aussi modeste.
En dépit de la lenteur du bateau, vers midi nous atteignîmes Java et même si nous étions toujours en Indonésie, c’est une nouvelle aventure qui débutait !

Affaire à suivre au prochain épisode 😉

Quelques adresses à Munduk 

Où manger à Munduk :

  • Made Oka Warung And Homestay à Munduk : gargote accolée à la guesthouse. Superbe vue sur les montagnes mais nourriture sans relief.

Où dormir à Munduk :

  • Made Oka Warung And Homestay à Munduk où nous avons passé deux nuits, dispose de chambres basiques, plutôt propres et peu chères. Certaines chambres sont plus luxueuses avec vue sur les montagnes. En réservant à l’avance via booking nous avons payé 250 000 IDR par nuit.

Pour retrouver nos autres carnets de voyage à Bali :

5 réflexions sur « Voyage en Indonésie : Bali – Munduk entre jungle, montagnes et cascades »

  1. Comme toujours belle description de ces endroits intéressants à découvrir puisque loin des touristes ! Belles cascades et plaisir de vous voir tous les deux photographiés par le guide.
    Merci et à bientôt de vous retrouver sur Java

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  3. Ping : Voyage en Indonésie : Bali – Ubud et sa région, entre rizières et temples hindouistes | Courir Le Monde – Blog Voyage et Sport

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