Une gestion de course pointilleuse : clef de mon nouveau record sur 10 kilomètres
Dimanche 4 mars dans la matinée, je me suis rendu à Couëron afin de participer au 10 km du challenge Audubon. Organisé par l’ES Couëronnaise et doté d’un label régional, ce 10 km se déroulait sur un parcours particulièrement roulant et de ce fait propice à un bon résultat. Ainsi après ma solide performance sur les délicates foulées d’Orvault Praudière (39’17) deux semaines auparavant, je nourrissais de grandes ambitions et aspirais à faire tomber mon record sur la distance (38’38).
Avant course
La fameuse tour à plomb de Couëron (photo wikipédia)
C’est en solo que j’ai rejoint Couëron, commune périurbaine de l’ouest de l’agglomération nantaise située en bord de Loire. Arrivé à destination environ 45 minutes avant le départ, je me suis rapidement dirigé vers le lieu d’inscription afin d’y récupérer mon dossard. Les conditions météorologiques étaient loin d’être optimales. En effet la pluie certes modérée tombait continuellement et le vent soufflait assez fort. Heureusement l’air était frais mais pas froid autour des 7°C.
Vers 9h35, je suis parti m’échauffer tranquillement durant une quinzaine de minute. Un footing couplé avec quelques accélérations. Les sensations étaient assez bonnes tant au niveau du souffle que des jambes, ce qui était de très bon augure. Très motivé, j’étais également prêt dans la tête pour relever le défi d’aller chercher mon record sur ce 10 km de Couëron.
Un départ rapide mais prudent
Vers 10h00, le coup pistolet du starter retentit dans le grisâtre et pluvieux ciel coueronnais. C’est un peloton constitué de seulement 200 unités qui part à l’assaut de ce 10 km sur les bords de Loire. Pour moi, c’était un contre la montre de 10 km qui débutait et que j’espérais conclure en moins de 38’38. En dépit de quelques secondes perdues au départ, la faute à un placement moyen, je me suis élancé à vive allure à peu près sur les mêmes bases qu’à Orvault Praudière.
Sur les premiers hectomètres, j’ai dépassé bon nombre de coureurs moins rapides que moi qui s’étaient bien placés sur la ligne de départ. Les sensations étaient vraiment excellentes et la motivation au top. Le 1 er kilomètre atteint en 3’38, la course était vraiment bien partie !
Du 2 ème au 9 ème kilomètre : la régularité comme maître mot
Après un départ rapide, je me suis efforcé à adopter une allure de croisière régulière constamment autour des 3’50/3’55 en évitant les changements de rythme. Je savais que la régularité était la clef de la réussite sur ce 10 km. Ce parcours rectiligne en bord de Loire était justement très propice à un rythme régulier.
Sur ma lancée, j’ai passé les 2 ème et 3 ème kilomètres en 7’30 et 11’20 Les sensations étaient toujours excellentes à l’exception de quelques douleurs aux pieds et j’étais dans le timing pour aller chercher mon record. Progressivement je revenais même sur le peloton qui me devançait depuis le premier kilomètre. Sur le même rythme, j’achevais la première boucle et passais la mi course en 19’07. Ce chrono à mi parcours eut le mérite de décupler ma motivation car j’étais sur les bases d’un temps de 38’14 ». De plus j’avais encore de la ressource et je me sentais capable de maintenir une allure à peu près similaire sur les 5 kilomètres restants. C’est donc la fleur au fusil que j’attaquai la seconde partie de course.
Le 7 ème kilomètre passé en 26’45, j’y croyais de plus en plus et les sensations étaient toujours correctes. En plus, le vent que je craignais au début, n »était pas trop gênant et ne perturbait presque pas ma progression. Il me restait maintenant à gérer la fin de course et surtout éviter le coup de mou du 8 ème kilomètre comme ce fût le cas aux foulées d’Orvault Praudière. Sur les deux kilomètres suivants, j’ai poursuivi à une allure un peu moins soutenue (autour de 3’55/4’00) pour passer le 9 ème kilomètre en 34’40.
Un somptueux dernier kilomètre en 3’32
Après un rapide calcul, j’ai rapidement su que j’allais battre ma marque de référence sur la distance sauf catastrophe puisqu’il me suffisait de parcourir le dernier kilomètre en 3’58 ». Je me sentais encore pas trop mal même si les jambes commençaient à accuser le poids des 9 kilomètres déjà parcourus. Néanmoins il n’était pas question de finir tranquillement pour assurer le service minimum. J’ai alors lâché les chevaux, à bloc, en allongeant la foulée au maximum pour aller chercher le meilleur chrono possible. A fond, j’ai lancé mon sprint à environ 200 mètres de la ligne d’arrivée pour signer un chrono de 38’12 » , mon nouveau record sur la distance, en me classant à la 37 ème place au classement général. Une très grande satisfaction pour moi !
38’12 : nouveau record sur 10 kilomètres (photo perso)
Classement
1 CHMAITI CHMITI Abderahman As Chu Nantes SEM31:35
2 ETIENNE Maxime Ac La Chapelle/erdre SEM 34:21
3 BOCQUEHO Gildas Asptt Nantes ESM 34:36
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37 CHAPALAIN Valentin ESM 38:12 (4 ème espoir)
Avec un chrono d’1h39’36, Tom explose son record au semi marathon de Paris
Tom sur le semi marathon de Paris (photo maindru)
Petit clin d’oeil à Tom, mon camarade d’entrainement qui courait ce weekend le semi-marathon international de Paris. Pour sa deuxième participation à l’épreuve parisienne, Tom a tout simplement explosé sa marque de référence sur la distance de près de 14 minutes en signant un très probant chrono de 1h39’36 à 12,7 km/h de moyenne. Alors qu’une chose à dire : bravo Tom ! Prochaine étape envoyer aux oubliettes son record sur 10 km avant de s’atteler à la préparation de notre objectif commun: le marathon d’Amsterdam auquel on prendra part à la mi-octobre.