Corcoué pour le plaisir
Dimanche 24 juin, je m’étais rendu avec Marion en Loire Atlantique méridionale plus précisément à Corcoué sur Logne pour prendre part à la 3 ème épreuve du CNLO : le trail des coteaux de la Logne (21 km). Après ma victoire dans la catégorie espoir sur la course nature d’Ancenis trois semaines auparavant, j’aspirai à faire de même sur cette épreuve nature afin d’être en bonne position au niveau du classement par catégorie.
Néanmoins, je ne souhaitais par trop forcer au risque de me blesser à quelques jours du départ pour le Danemark.
Sur le podium de ce trail des coteaux de la Logne, récompensé pour ma première place en espoir confortant mon avantage dans le challenge du CNLA (photo Marion)
Avant course
En pleine préparation cycliste pour le Danmark Rundt, je ne nourrissais pas de grandes ambitions si ce n’est terminer dans un chrono raisonnable pour rester dans le match pour la victoire dans la catégorie espoir au CNLO, et prendre du plaisir pour ma première participation à cette épreuve dont on m’avait venté les paysages variés et la difficulté technique. Quant à Marion, après son succès l’an passé, elle briguait une seconde victoire sur ce trail des coteaux de Logne. Contrairement aux prévisions, les conditions météorologiques étaient quasi idéales avec un temps sec et une température clémente autour des 15°C ce qui n’était pas pour nous déplaire. Suite à un échauffement classique composé d’un léger footing d’une petite dizaine de minutes suivi de quelques accélérations, nous avons rallié le départ où un massif peloton d’environ 600 unités était près à en découdre sur deux distances (9 km et 21 km).
Un départ assez tranquille
A 9h00, le départ fut donné. Les premiers hectomètres étaient très descendants ce qui incita bon nombre de coureurs à prendre un départ très rapide. En ce qui me concerne, ma stratégie était de partir assez tranquillement pour accélérer à partir de la mi-course et ainsi finir avec un peu de fraîcheur. Le contraire de Marion qui prit un départ tonitruant. Je passai le 1 er kilomètre en 4’07 soit déjà 27 secondes de retard sur ma camarade traileuse qui avait pris la poudre d’escampette.
Le peloton après environ 4 kilomètres de course. On m’aperçoit en blanc à l’arrière du premier groupe (photo arsudlac.free.fr )
Les quatre premiers kilomètres ne proposaient pas de difficultés particulières. En effet le parcours empruntait le plus souvent des routes bitumées et aussi quelques chemins agricoles entre les champs. Sur ce terrain, je ne forçais pas me contentant de maintenir un rythme raisonnable autour des 13 km/h en profitant des paysages. Cependant, après une vingtaine de minutes de course, les premières difficultés se profilaient.
Véritable début des hostilités après 4 kilomètres de course
Après environ 4 kilomètres de course, on entra véritablement dans le vif du sujet. Une première côte en sous bois bien pentue rappelai aux coureurs qu’on était bien sur un trail. Pour ma part, contrairement à Ancenis les sensations étaient assez bonnes et les jambes répondaient bien ce qui signifiait que j’avais bien récupéré des deux dernières intenses semaines cyclistes. Même si je commençais à dépasser des coureurs, je restais vigilant quant à mon allure pour ne pas dépenser d’énergie inutilement.
Le cadre était très agréable et le parcours particulièrement varié avec moult escalades de coteaux forestiers, de techniques passages à gué sur de vivifiants ruisselets mais également des portions venteuses sur d’arides coteaux viticoles. Au fil des kilomètres, je haussais le rythme et dépassais de plus en plus de coureurs et notamment la seconde féminine Denise Le Rouzic après environ 8 kilomètres. C’est sur un bon rythme que j’atteignis la mi-course après 47′ d’effort.
Vers la mi-course (photo arsudlac.free.fr)
Une seconde partie d’épreuve presque à « allure course »
Après la mi-course, j’ai commencé à hausser le ton. Je me sentais encore très frais et j’avais quand même envie de remonter au classement. Sur un parcours très casse patte empruntant toujours des chemins boisés mais aussi des portions venteuses entre les pieds de vignes, je suis progressivement revenu sur quelques groupes de coureurs. A noter qu’entre le 5 ème kilomètre et l’arrivée, je n’ai jamais été dépassé, signe d’une bonne accélération. Toutefois, à partir des environ du 16 ème kilomètre, quelques signes de lassitudes sont apparus et les jambes se faisaient de plus en plus lourdes sur un parcours toujours aussi exigeant.
Un final très sélectif brillamment conclu
Les 3 derniers kilomètres de l’épreuve étaient particulièrement délicats avec de nombreuses ascensions à gravir. A ce jeu là je suis parvenu comme de coutume à grappiller de nombreuses places. A 1,5 kilomètres de l’arrivée des marches d’escaliers étaient au programme. Certains coureurs marchaient pendant que je galopais, fruit notamment de mes bons entraînements avec Marion. Les sensations étaient plutôt bonnes dans ce final et je continuais de dérouler. Après un dernier passage à gué, une ultime montée se présenta aux coureurs. Au forceps, je terminai au sprint à bloc et dépassai un dernier coureur.
Dans les derniers hectomètres (photo arsudlac.free.fr)
Au final, je me classe à la 64 ème place en 1h38’36 (1 er espoir), une performance largement à la hauteur de mes espérances. Quant à Marion, elle a régné d’une main de fer sur la course féminine en reléguant à plus de 7 minutes la seconde. Elle termine en 1h36’06 à la 48 ème place au classement général.
Classement
1 Christian BERTHOME ASPTT Nantes V1 1h18’43
2 Johann FOUASSON Athlé Provence SE 1h19’03
3 Philippe ROBARD Ouest Vendée Athlétisme V1 1h19’48
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48 Marion PELE Carquefou AC SE 1h36’06
64 CHAPALAIN Valentin NL Carquefou ES 1h38’36 (1er espoir)
395 coureurs classés