Le drapeau islandais flottant dans le ciel à notre arrivée à Seyðisfjörður (photo perso)
Arrivés presque par hasard en Islande depuis les Iles Féroé, j’ai traversé en bus cette majestueuse « terre de glace » en quelques jours avec mon acolyte Tom. Depuis Seyðisfjörður, nous avons atteint la capitale islandaise Reykjavik distante de 600 kilomètres environ. Un sympathique bus trip malheureusement un peu court pour découvrir véritablement toutes les merveilles de la généreuse nature islandaise. Malgré tout, ce fut un bel épisode de notre épopée nordique.
Nous avons accosté dans la paisible ville de Seyðisfjörður sur la côte Est de « l’île de glace » vers 10h00 (heure locale). A noter qu’il y avait deux heures d’écart entre la France et l’Islande, soit une de plus qu’entre l’archipel des Féroé et notre pays. Désormais, notre mission était de rallier la côte Ouest et la capitale Reykjavik en trois jours pour pouvoir prendre notre avion vendredi soir en direction de Londres. C’était donc un programme très chargé et plus de 600 kilomètres nous attendaient en quelques jours. Malgré tout l’on avait l’intention de profiter de la nature islandaise et de ses magnifiques paysages.
Les côtes islandaises en approche (photo perso)
Abruptes falaises dans le fjord où se niche Seyðisfjörður (photo perso)
Tom devant le ferry qui nous a échoué en Islande (photo perso)
Qui dit nouveau pays dit nouvelle monnaie : les couronnes islandaises (ISK) (photo perso)
Seyðisfjörður, petite localité de l’Est de l’Islande (photo perso)
Cadre idyllique à Seyðisfjörður (photo perso)
Après avoir passé une partie de la journée à Seyðisfjörður, notre première étape consista à rallier la ville d’Eglistadir situé à 25 kilomètres de là. Ayant raté la légendaire (on ne l’a pas vu) navette effectuant la liaison entre ces deux bourgades, faire du stop semblait inéluctable. Après environ 45′ sans réussite, la chance nous souri enfin quand un senior accepta de nous prendre dans sa voiture. La trajet fut assez silencieux malgré quelques tentatives de notre part pour entamer une discussion. Notre conducteur fut très peu bavard. En revanche, nous pûmes apprécier les paysages montagneux de la côte Est du pays. Une fois à Eglistadir, nous ne manquâmes pas de le remercier pour sa gentillesse.
Session stop à Seyðisfjörður (photo perso)
Tom à Eglistadir. Cadre idyllique très verdoyant (photo perso)
La fin de soirée à Egilstadir fut très bonne. Nous avions élu domicile dans un rudimentaire camping de la ville. Après une longue balade dans un cadre agréable et sous une ciel lumineux nous sommes revenus au camping afin de festoyer dans la tente. Enfin vers 21h30, il était temps de dormir car le lendemain, le programme qui nous attendait était particulièrement chargé.
Après la nuit galère passée sur le ferry entre les Iles Féroe et l’Islande, l’on avait particulièrement apprécié notre première nuit sur le sol islandais. Les conditions météorologiques étant excellentes (vent faible, température autour des 10°C) et l’on avait connu aucun soucis que ça soit durant l’installation du bivouac ou pendant la nuit ce qui nous soulagea après la galère du climat féroien. Notre matinée de bus fut assez agréable. Les paysages traversés étaient magnifiques et vraiment hors du commun. En plus, le conducteur du bus avait mis de la musique qui allait parfaitement bien avec le décors un peu lunaire que nous entourait.
Paysages lunaires entre Egilstadir et le lac Myvatn (photo perso)
Les fameuses sources d’eau chaude islandaises non loin du lac Myvatn (photo perso)
Les rives du mystérieux et immense lac Myvatn (photo perso)
Vers 12h00, nous sommes descendus à un arrêt près de la majestueuse cascade de Godafoss pour déjeuner puis découvrir ce site naturel exceptionnel. Ce fut un excellent moment et un repas très agréable avec une vue imprenable sur ces belles chutes d’eau.
Tom près de la cascade de Goðafoss (photo perso)
Devant la cascade Goðafoss (photo perso)
Vers 16h30, nous atteignîmes enfin la capitale Reykjavik, constituée d’environ 120 000 habitants voire même près de 200 000 (soit environ 2/3 de la population du pays) si l’on considère l’ensemble de son agglomération. Malheureusement, le bus nous avait déposé relativement loin du centre-ville et c’est donc à pied que nous avons été contraint de rejoindre le cœur de la capitale islandaise. La faute à plusieurs fautes d’orientation, ce n’est que vers 19h00 que nous avons rejoint le camping de Reykjavik que nous avions repéré précédemment. Celui-ci jouxtait le vaste complexe sportif du Laugardalsvöllur, où évolue l’équipe nationale d’Islande de football.
Après avoir planté notre tente, nous avons découvert l’agréable ville de Reykjavik. Au programme balade en front de mer, dégustation des fameux fransk hot-dog (hot dog français) que l’on trouve décidément dans toutes les capitales scandinaves, visite du charmant centre-ville de Reykjavik et pose au côté du solide Leifur Eiríksson, premier européen à avoir mis un pied en Amérique à l’époque Viking, bien avant Christophe Colomb.
Aperçu de Reykjavík, la capitale la plus septentrionale du monde (photo perso)
A Reykjavík devant la statue de Leifur Eiríksson qui selon la tradition des Sagas scandinaves et le premier européen à avoir explorer l’Amérique du Nord (photo perso)
Tom sur le front de mer de Reykjavík (photo perso)
Le lendemain matin, après une dernière nuit en Islande, nous avons été nous détendre au Blue Lagoon, sorte de station thermale située à une trentaine de kilomètre de Reykjavik. Il s’agit en fait d’une zone aménagée au milieu d’un cadre complètement lunaire (paysages de laves et de volcans) dans laquelle on peut se baigner dans une eau riche en silice et avoisinant les 38°C. Un moment exquis partagé avec mon acolyte avant de prendre la direction de l’aéroport international de Keflavik.
Les paysages très volcaniques entourant le Blue Lagoon (photo perso)
Entre potes au Blue Lagoon en Islande (photo perso)
Moment très agréable dans les chaudes et relaxantes eaux du Blue Lagoon (photo perso)
Notre vol en direction de Londres partait vers 19h00 si me souvenirs sont exacts. C’est avec quelques regrets que nous quittâmes l’Islande après seulement quatre jours passés sur son sol. Avec le recul on s’est dit qu’on aurait du prendre davantage notre temps en Islande. Mais bon, nous avions dû prendre une décision extrêmement rapide du fait des conditions météorologiques déplorables aux Iles Féroé. Et de plus nous n’étions pas certain du tout d’avoir du beau temps en Islande comme ce fut le cas.
Nous avons atteint l’aéroport de Luton au nord de Londres vers 23h00. Sans pied-à-terre, nous avions toute la nuit pour découvrir la capitale anglaise. Même si avec nos lourds sacs ce n’était pas idéal nous avons toutefois pu admirer quelques beaux monuments et sites faisant la renommée de Londres (Big Ben, la Tamise, ou encore Buckingham Palace par exemple). Nous avons pu aussi nous immiscer dans la vie nocturne londonienne qui semblait animée en ce vendredi soir. Par la suite vers 4h30 du matin, nous prîmes une navette en direction de l’aéroport de Gatwick, d’où partait notre avion pour Nantes.
En pleine nuit, en train de vagabonder dans les rues de Londres avec nos sacs sur le dos (photo perso)
Ce fut une nuit anglaise très particulière qui venait conclure un périple atypique qui nous a mené de Copenhague à Londres en passant par les Iles Féroé et l’Islande. Un voyage rocambolesque et animé qui est inscrit dans notre mémoire collective. Malgré tout quelques regrets persistent comme le fait de ne pas avoir pu visiter comme on le souhaitait les Iles Féroé. C’est pourquoi je pense qu’un jour, j’y retournerai.
Affaire à suivre !