1 er épisode saison 2013 : le 10 kilomètre du Parc Paysager (10 km)

Encore en rodage sur le 10 kilomètre du Parc Paysager à Saint Nazaire

Un mois et demi à peine après avoir repris l’entrainement, le 10 km du Parc Paysager faisait office de course test. Ayant été contraint de couper totalement mes activités sportives en novembre et décembre et ayant repris les sorties en douceur je ne m’attendais pas à faire des miracles pour cette première compétition de l’année. Néanmoins cette course n’était pas dénuée d’intérêt puisqu’elle devait me permettre de jauger ma forme et de cibler les points à améliorer pour les échéances à venir : le 10 km de Saint Sébastien (31/03) et du 10 km des Sables d’Olonne (27/04). Deux épreuves sur lesquelles j’aimerais améliorer mon chrono de référence sur la distance (38’12) : pas une mince affaire. 

 

10 km parc paysager bis

Le duo à quelques minutes du départ (photo perso)

Avant course 

C’est vers 13h00 que nous avons quitté notre chère commune de Carquefou pour nous rendre à Saint Nazaire, célèbre pour son vaste complexe portuaire colonisant l’estuaire de la Loire. Le ciel était très grisâtrecomme pour rappeler le caractère très industriel de la plus importante sous-préfecture de Loire Atlantique. Quant à la température, celle-ci oscillait entre 0°C et 2°C et le vent renforçait la sensation de grand froid.

A peine arrivé du côté sur le site de départ, nous nous sommes empressés de valider notre inscription avant la clôture de celle-ci. Vers 14h30, nous avons débuté notre échauffement. Une mise en route que nous avons sous estimé certainement un peu endormi par le froid ambiant. En effet, nous nous sommes contentés d’un léger footing sans véritable accélération. Même si l’on aspirait pas à un grand résultat, je pense que notre échauffement a été préjudiciable par la suite surtout par des températures aussi froides. Malgré tout, les sensations semblaient être au rendez-vous et j’espérais être autour des 40 minutes à l’arrivée. Quant à Tom, également en reprise, il aspirait à un chrono inférieur à 50 minutes. 

Vers 14h55, nous avons rejoint l’imposant peloton de plus de 700 coureurs qui était massé à proximité de l’intrigante Soucoupe et prêt à en découdre avec les trois boucles d’un parcours alternant bitume, passages en front de mer et dans le parc. 

soucoupe Saint Nazaire

Le palais des sports de Saint Nazaire, autrement surnommé la Soucoupe en raison de sa forme particulière (photo http://www.archi-guide.com/)

En dedans dès les premiers kilomètres …

Sur les coups de 15h00, le départ fut donné. Placé dans le premier tiers du peloton, j’ai pu prendre un départ correct même si je fus un peu gêné par la forte densité de coureurs. Ne visant pas de chrono, je n’ai pris absolument aucun risque. Sur le premier kilomètre, je me sentis relativement bien sans pour autant être extrêmement aérien. D’ailleurs le passage du premier kilomètre fut révélateur: 4’10. Certes, j’avais perdu quelques secondes pour remonter et dépasser mais je dois reconnaître que je pris une petite claque au regard de ma montre. Désormais, pour être sous les 40′ je n’avais déjà plus le choix. il fallait que je hausse le rythme de toute urgence. Au passage du deuxième kilomètre, je ne fus guère plus rassuré puisque j’atteignis ce dernier après 8’20 » d’effort. J’avais déjà 20 secondes de retard alors que ces deux premiers kilomètres ne comportaient pas de difficultés particulières à l’exception de trois virages serrés où il fallait relancer. C’était mal parti mais je n’avais pas l’intention d’abdiquer, je devais tenter de me reprendre.

… et incapable d’hausser l’allure, englué dans un rythme de 4’10 au kilomètre 

Le troisième kilomètre fut encourageant (3’57) et je l’atteignis après 12’17 de course. Je me disais que la machine était peut être lancée mais ce ne fut qu’une illusion de courte durée; les kilomètres suivants me rappelèrent à la réalité du jour à savoir que j’étais incapable de me maintenir à 15 km/h devant me contenter d’une allure de 4’10 au kilomètre. Je sentais bien que je n’étais pas au top de ma forme. D’une part j’avais quelques douleurs ventrales et surtout je peinais à dérouler ma foulée, je me sentais comme englué presque scotché sur le sol nazairien. Sans aucun doute, je payais ici mon absence (volontaire) de travail d’allure course et de fractionné depuis la reprise. J’atteignis la mi-course au bout de 20’30. Je ne me faisais guère plus d’illusion sur les 40′, mon objectif était désormais de faire une seconde partie de course au moins aussi rapide.

Sur les trois kilomètres qui ont suivi, je fus encore calé presque bloqué sur du 4’10 au kilomètre atteignant le 6 ème kilomètre en 24’40, le 7 ème kilomètre en 28’50 et le 8 ème en 33′. Toutefois, cette allure bien que modeste me permis de reprendre quelques coureurs ce qui ne redonna un peu d’allant pour la fin de course qui se profilait.

Une timide accélération sur les deux derniers kilomètres

Revenu sur de nouveaux coureurs, j’étais quand même un peu mieux sur cette dernière boucle, preuve qu’en termes d’endurance je n’étais pas dans les choux. J’essayais de relancer un peu l’allure mais je peinais vraiment. C’était poussif !! Tant bien que mal j’ai fini la course sur un rythme légèrement plus élevé mais loin de mes standards habituels. Malgré tout, j’ai attaqué la dernière ligne droite en accélérant du mieux que je pouvais pour conclure cette première course de l’année en 41’03 à la 182 ème place. Mon camarade, Tom, a vécu ce 10 km du Parc Paysager un peu dans les mêmes conditions que moi. Toutefois, il remplit son objectif en signant un chrono inférieur à 50′ avec un temps de 48’47 se classant 458 ème. 

Classement et analyse 

Il ne faut pas se cacher, le bilan de cette première épreuve de la saison est plutôt décevant, du moins un peu en deçà de ce que j’espérai. En fait avec 41’03 », j’y ai tout simplement réalisé ma moins bonne performance sur 10 km plat depuis que j’ai débuté la course à pied repassant du même coup au dessus de la barre fatidique des 40′.

Toutefois, cette contre-performance n’a selon moi rien de très alarmant puisque comme je l’expliquais en début d’article, j’ai été contraint d’interrompre toute pratique sportive durant les mois de novembre et décembre et que j’ai repris à courir il y a seulement un mois et demi. De plus depuis ma reprise, je n’ai absolument pas travaillé le fractionné or sur cette épreuve ce type d’exercice n’est vraiment pas négliger. La reprise des séances de rythme et de fractionné mais aussi de côtes à partir de la semaine prochaine devrait me permettre de retrouver du jus et davantage d’explosivité dans les semaines à venir. Néanmoins, il faut reconnaître que le défi sera de taille pour aller chercher les 38′ dans les deux prochains mois.

1 ETIENNE Maxime SEM 31:52
2 BERNARD Jérôme SEM 32:05
3 BAUDINET Tony SEM 32:41
…..
182 CHAPALAIN Valentin SEM 41:03
458 COUEDEL Tom ESM 48:47

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