Voyage à vélo sur l’itinéraire de la Loire à Vélo près du village de la Charité sur Loire (courir-lemonde)
Du 27 août au 2 septembre, nous avons profité de quelques jours de congés pour partir à l’aventure sur l’itinéraire de la Loire à Vélo. Ce voyage à vélo, le premier pour Elisa, nous a mené de la ville de Nevers à celle de Tours, sur la partie française de l’EuroVélo 6. Souvent sauvage, parfois ornée de châteaux de la Renaissance et d’élégantes villes d’Histoire, la Loire nous a révélé ses multiples visages et offert de somptueux bivouacs. Retour en texte et en images sur ce voyage à vélo au fil du plus grand fleuve français.
Nos coups de cœur sur la Loire à Vélo de Nevers à Tours 🙂
- le village de Sancerre perché sur son éperon et cerné de vignes
- Orléans et sa cathédrale gothique
- les somptueux châteaux de Chambord et de Chenonceau
- la portion entre Candé sur Beuvron et Chaumont sur Loire
- le somptueux coucher de soleil sur la Loire à Amboise
La Loire à Vélo de Nevers à Orléans : sauvage et rustique
Partis de Nantes en fin de matinée, c’est par le train que nous rallions Nevers en milieu d’après-midi. Avec seulement un changement de train à Saint-Pierre des Corps, en périphérie de Tours, notre trajet s’est déroulé sans encombre. Entre Nantes et Saint-Pierre des Corps, nous étions même dans un train TER spécial Loire à Vélo dans lequel un wagon est dédié aux voyageurs à vélo (avec un grand râtelier pour installer les vélos et même une personne pour gérer le flot de vélo).
A Nevers, il fait beau et chaud. A la sortie de la gare SNCF de Nevers, nous prenons à droite en direction de la Loire. Sur les berges de la préfecture de la Nièvre, nous découvrons un cours d’eau bien plus maigre que l’imposant fleuve qui s’écoule dans notre ville natale de Nantes.
A peine le temps de contempler la Loire que nous la quittons dès la sortie de Nevers. Pour rallier Cuffy d’où part l’itinéraire officiel de la Loire à Vélo, un balisage nous guide vers le canal latéral à la Loire. Paisible, avec ses écluses, son lot de promeneurs et de cyclistes, ce canal donne le ton de l’itinéraire. Sur le pont canal du Guetin, nous surplombons la confluence entre l’Allier et la Loire. Ce site, nommé le Bec d’Allier, est le premier temps fort du périple avec ses bancs de sables et ses îlots végétalisés.
Entre petites routes et pistes en site propre, le parcours est calme et champêtre. La circulation est quasi inexistante et le tracé sillonne la plate campagne du département du Cher. En chemin, nous profitons de quelques belles vues sur celui qu’on surnomme le « dernier fleuve sauvage d’Europe » en raison des faibles aménagements effectués sur son cours. Peu avant le village de La Charité sur Loire, nous rencontrons un cyclovoyageur irlandais qui habite en Belgique. Venu du plat pays par le train, il débute comme nous son voyage sur la Loire à Vélo avec l’objectif d’atteindre l’océan Atlantique d’ici 15 jours.
Après La Charité sur Loire, nous commençons à prospecter pour le bivouac du soir. Il est 19h30 et le ciel, engorgé de nuages, s’obscurcit dangereusement. Nous trouvons notre bonheur environ 8 kilomètres plus loin. Une vaste prairie de la réserve naturelle nationale du Val de Loire accueille notre tente pour la nuit.
Avec 50 kilomètres au compteur, c’est une belle première journée de vélo sachant que nous n’avons commencé à pédaler qu’à 16h.
La Loire à Nevers. Très loin du large fleuve qui se jette dans l’océan Atlantique
(courir-lemonde)
Fin de journée sur les bords de Loire entre Nevers et Sancerre (courir-lemonde)
La Charité sur Loire (courir-lemonde)
Il a plu durant la nuit mais ce matin la météo est clémente. Pour autant, nous prenons notre temps et nous quittons notre paisible lieu de campement vers 11h30.
Après 20 kilomètres de balade entre champs et passages boisés, nous échouons au pied de l’éperon sur lequel est installé le village de Sancerre. Autour, le paysage se définit par un amoncellement de collines habillées de vignes. Le contraste est impressionnant avec le décor platonique qui nous accompagne depuis Nevers. Au prix d’un bel effort et d’une ascension abrupte entre les rangées de vignes, nous atteignons le village de Sancerre. A la suite d’une petite balade dans les pittoresques ruelles du village, nous trouvons un beau panorama sur la vallée de la Loire (tout près de l’office du tourisme) pour déjeuner. Malheureusement, il se met à tomber des cordes … Nous terminons notre repas sous un arbre au houppier dense et chevelu qui nous protège des précipitations. L’averse passée, nous passons à l’office du tourisme pour recharger la batterie du téléphone d’Elisa avant de reprendre notre chemin.
Le vignoble réputé de Sancerre (courir-lemonde)
Perché sur un éperon rocheux, Sancerre est un joli bourg où il fait bon faire une halte après une rude montée au milieu des vignes (@courir-lemonde)
Panorama depuis les hauteurs de Sancerre (courir-lemonde)
Sur deux ou trois kilomètres, la descente qui nous ramène dans la vallée est un pur bonheur. Cette sensation m’avait manqué ! En revanche, la portion qui suit est assez décevante. Entre autre, la longue approche de la centrale nucléaire de Belleville sur Loire nous a ennuyé.
Par la suite, le tracé entre Beaulieu sur Loire et Châtillon sur Loire est plus plaisant. Nous retrouvons une Nature généreuse dans un paysage boisé le long du canal latéral à la Loire. A Châtillon sur Loire, face à la Loire, nous trouvons un spot parfait pour le bivouac. Affamés, nous lançons la préparation du dîner : des pâtes au fromage. Comme ce midi, une averse impromptue nous rince. Pour ne rien arranger, l‘orage tonne dans le ciel de plus en plus sombre. En dépit du calme d’Elisa, je monte la tente en vitesse pour nous abriter. Dans la précipitation, un arceau fragilisé depuis mon périple en Scandinavie cède. Malgré la casse de l’arceau, nous nous mettons à l’abri sous la toile de tente et nous savourons ce bon dîner chaud.
Jolie chapelle située sur les bords du canal latéral à la Loire entre Sancerre et Bouleret (courir-lemonde)
Bivouac sauvage en bord de Loire à Châtillon sur Loire (courir-lemonde)
L’atmosphère est humide et le ciel est grisâtre au réveil. Pour autant, les prévisions météorologiques ne prévoient pas trop de pluie aujourd’hui. C’est plutôt demain, dimanche, que nous risquons d’être copieusement arrosés.
Après sept kilomètres, nous rallions la ville de Briare, célèbre pour son joli pont canal qui enjambe la Loire. Nous l’empruntons avant de poursuivre en direction de Gien. Nous apprécions davantage ce tronçon. Les traversées de petits villages sont plus nombreuses et animent l’étape. Entre les petits bourgs, nous évoluons sur des voies vertes totalement à l’écart de la circulation automobile, bercés par le chant des oiseaux.
A Gien, nous déjeunons sur un muret de pierre face à la Loire. La ville a du charme et est surmontée d’un imposant château construit au XIV ème siècle. Comme il fait frisquet, nous nous réfugions dans une boulangerie avant de reprendre notre itinérance. Thé chaud et cookie pour Elisa, muffin et chausson aux pommes pour moi.
Jusqu’à Sully sur Loire, le parcours se fait majoritairement sur de petites routes. Situé face à la Loire, l’apparition du château de Sully sur Loire met fin à un débat agité sur la place des femmes dans la société. Sur un banc, nous nous posons pour contempler ce somptueux château de style Renaissance. Compte tenu des prévisions météorologiques pluvieuses pour la nuit, nous prenons la décision de dormir au chaud ce soir. L’étude de marché est rapide. Dans la foulée, j’appelle l’hôtel du Parc situé à Chateauneuf sur Loire pour réserver une chambre. Il nous reste une vingtaine de kilomètres à parcourir pour rejoindre notre pied-à-terre.
Entre Sully sur Loire et Chateauneuf sur Loire, le parcours offre de nombreuses portions en bord de Loire. Nous apprécions notamment le hameau du Port (commune de Saint-Benoit sur Loire) où nous profitons d’une fantastique vue sur le grand fleuve.
Après 65 kilomètres, nous rallions Chateauneuf sur Loire où nous savourons la chaleur de l’hôtel du Parc. L’accueil y est sympathique et notre chambre assez spacieuse et bien équipée. Pour fêter notre début de voyage réussi, nous festoyons d’un requinquant dîner au restaurant la Gabarre.
Sur le pont canal de Briare (courir-lemonde)
Le château de Sully sur Loire (courir-lemonde)
La Loire peu avant Chateauneuf sur Loire (courir-lemonde)
Les prévisions météorologiques ne s’étaient pas trompées. Il a plu une bonne partie de la nuit et ce matin la météo est maussade. Malgré tout, nous prenons la route vers 11h à la faveur d’une accalmie. Ce matin, Elisa a le moral dans les chaussettes. Frigorifiée, elle se demande quel est l’intérêt de pédaler sous la pluie dans ses paysages dénués de charme. Par quelques blagues, des vidéos, de la musique et des encouragements, je tente de lui redonner le sourire. A priori, aujourd’hui est la pire journée de notre voyage en ce qui concerne la météo. Lundi, mardi et mercredi, le soleil devrait signer son retour. Nous savourerons d’autant plus ces trois journées de vélo.
Sous la grisaille, l’arrivée sur Orléans est tout de même plaisante via une coulée verte qui sinue dans un parc arboré et parsemé d’étangs. Le centre d’Orléans nous ravit aussi. Sur la place du Martroi, nous posons au côté de Jeanne d’Arc, héroïne de la Guerre de Cent ans. Classée aux Monuments Historiques, la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans est un joli bijoux. Nous admirons et visitons cette somptueuse cathédrale gothique. Malheureusement, la pluie redouble d’intensité après le déjeuner. Pour patienter, nous nous abritons dans un café, au chaud, avant de reprendre notre itinérance vers le pays des Châteaux.
Orléans, la ville de Jeanne d’Arc (courir-lemonde)
La Cathédrale d’Orléans est un véritable joyaux d’architecture (courir-lemonde)
La Loire à Vélo de Orléans à Tours : au pays des châteaux
Nous quittons Orléans vers 16h. Nous nous extirpons facilement de la préfecture du Loiret en direction de l’ouest. En revanche, nous n’échappons pas aux violentes averses. Nous sommes littéralement trempés malgré nos vêtements de pluie. Mais contrairement à ce matin, nous prenons ça avec le sourire.
A l’occasion d’une pause dans le joli village de Meung sur Loire, nous réservons à nouveau un hébergement pour ce soir compte tendu de la météo du jour. Après l’hôtel de la veille, nous jetons notre dévolu sur un logement airbnb bon marché localisé sur la commune de Lailly en Val à une douzaine de kilomètres d’ici. Nous quittons l’itinéraire de la Loire à Vélo pour le rejoindre et passer la nuit au sec dans cette coquette maison en pierre.
Sur une portion caillouteuse hors de l’itinéraire de la Loire à Vélo près de Beaugency (courir-lemonde)
Le soleil est de retour ! Après deux journées pluvieuses, nos premiers coups de pédale sous le regard de l’astre solaire sont un régal.
Dans un premier temps, direction le château de Chambord, distant d’environ 25 kilomètres. Nous débutons notre échappée vers Chambord sur de petites routes de campagne. Depuis la veille, à Meung sur Loire, nous avons quitté l’itinéraire de la Loire à Vélo. Nous le retrouverons à Chambord afin de rejoindre Blois dans l’après-midi.
Le secteur est jalonné d’un dense maillage d’itinéraires cyclables. Par hasard, à Saint-Laurent de Nouan, nous tombons sur un fléchage qui mène au château de Chambord. Nous le suivons. Nous apprécions beaucoup ce parcours bucolique et forestier sur des chemins de terre et des petites routes locales.
Au terme de l’interminable allée tracée dans la forêt du domaine de Chambord, nous tombons nez à nez avec le grandiose château de François 1er qui nous fait une superbe impression. Quelle grandeur ! Quelle splendeur ! Face au majestueux château, nous déjeunons avec appétit de salades composées que nous avons cuisinées ce matin avant de prendre la route.
Le château de Chambord, entre grandeur et splendeur (courir-lemonde)
Pique-nique face au château de François 1er, le plus vaste des châteaux de la Loire (courir-lemonde)
Nous décidons de ne pas visiter le château de Chambord et ses 440 pièces. L’extérieur du château nous suffit amplement pour cette fois. En revanche, nous prévoyons de visiter le château de Chenonceau demain.
Contents de cette découverte, nous filons vers Blois. Comme prévu, nous retrouvons l’EuroVélo 6 et donc la Loire à Vélo. Sur ce tronçon, l’itinéraire emprunte majoritairement des petites routes sans charme particulier. En revanche, via une piste cyclable sur la rive gauche de la Loire, l’arrivée sur Blois est plaisante et donne un bel aperçu de la ville.
Nous nous baladons dans les ruelles de la vieille ville de Blois édifiée sur un talus. Puis nous découvrons le jardin panoramique de l’Evêché (beau panorama sur la Loire) localisé sur les hauteurs près de la cathédrale Saint-Louis. Quelques courses alimentaires puis nous reprenons la route afin de trouver un lieu pour planter la tente. Après 55 kilomètres (notre moyenne quotidienne sur ce voyage), c’est à Chailles que nous trouvons notre bonheur. Près du terrain de foot de la commune, nous nous arrêtons pour profiter des derniers rayons de l’astre solaire avant de dîner puis de monter le bivouac à l’abri des regards au soleil couchant.
Vue sur Blois depuis la rive gauche de la Loire (courir-lemonde)
Après le château de Chambord hier, cap sur celui de Chenonceau en ce premier jour du mois de septembre.
Jusqu’à Chaumont sur Loire, le parcours est très chouette. Nous apprécions tout particulièrement la piste qui mène du joli village de Candé sur Beuvron au pied du château de Chaumont sur Loire. Dans cette localité, nous escaladons un beau raidillon pour tenter de voir de plus près le château et ses jardins réputés. Sans succès. Il faut s’acquitter du droit d’entrée pour cela.
Elisa à Candé sur Beuvron, un joli village situé entre Blois et Amboise à la confluence entre le Beuvron et la Loire (courir-lemonde)
Portion boisée avant de rejoindre Chaumont sur Loire (courir-lemonde)
Pique-nique face à la Loire à Chaumont sur Loire (courir-lemonde)
Nous déjeunons d’un délicieux pique-nique face à la Loire sous le doux soleil ligérien. C’est l’occasion de reprendre des forces pour rejoindre le château de Chenonceau distant de 30 kilomètres. Pour rallier le château de Chenonceau, situé sur les rives du Cher, nous quittons la vallée de la Loire. De fait, le parcours est plus escarpé avec bon nombre de petites côtes à escalader. L’approche de la vallée du Cher nous ravit avec moult passages dans les vignes. A cinq kilomètres du but, une fructueuse récolte de mûres nous redonne du peps pour rallier celui que l’on surnomme le « château des dames ».
A l’entrée du site, nous attachons nos vélos lestés de leurs sacoches sur les arceaux du parking dédié aux bicyclettes. Ce n’est pas tellement rassurant de laisser ses affaires à la portée de n’importe qui mais nous n’avons pas le choix pour visiter le château de Chenonceau. Nous comptons sur les dissuasives caméras de surveillance et sur le fait qu’il n’y a pas grand chose à dérober dans nos sacoches. En effet, dans mon sac à dos, j’emporte tous nos objets de valeur.
Nous nous acquittons du droit d’entrée. C’est 12 euros pour Elisa qui est étudiante et 15 euros pour moi. A nos yeux, la visite vaut clairement le coût ! Durant 1h30, nous profitons du cadre somptueux qu’offre le château de Chenonceau construit au XV ème siècle sur le Cher. Le parc du château vaut également le détour.
Le château de Chenonceau, surnommé le « château des Dames » (courir-lemonde)
Chambre du château de Chenonceau (courir-lemonde)
Le château de Chenonceau a été construit sur le Cher (courir-lemonde)
Après cette instructive visite, il nous reste à rejoindre la ville d’Amboise, où nous souhaitons faire étape ce soir. Marquée par une longue côte, la sortie de Chenonceaux est sportive. A la force des jambes, nous atteignons un plateau boisé puis à la suite d’une descente nous retrouvons la vallée de la Loire et Amboise.
Il est déjà 18h30. Nous devons faire quelques courses en vue du gargantuesque pique-nique de ce soir. En chemin, nous apercevons des montgolfières qui trônent au dessus du château royal d’Amboise. Quelle belle carte postale ! Après quelques péripéties pour trouver le supermarché, nous sommes de retour sur les bords de Loire pour dîner face au coucher du soleil. C’est royal !
A la tombée du jour, nous installons le bivouac face au fleuve à environ deux kilomètres du centre-ville d’Amboise, en direction de Tours. Le site est un peu bruyant du fait de la proximité d’une route passante à 100 mètres mais ça fera l’affaire pour notre dernière nuit de voyage. Demain, il nous restera 25 kilomètres à parcourir pour rejoindre Tours, terminus de notre aventure sur la Loire à Vélo.
La jolie ville d »Amboise et son château royal (courir-lemonde)
Coucher de soleil sur la Loire à Amboise (courir-lemonde)
Mercredi 2 septembre, nous levons le camp de bonne heure. A 9h30, nous sommes sur nos montures en direction de la préfecture d’Indre et Loire. A l’exception des premiers kilomètres qui se font sur une piste en bord de Loire, la suite du parcours (du moins jusqu’à Montlouis sur Loire) est au cœur des vignes du vignoble tourangeau. C’est plaisant d’autant plus en cette période de vendange. Tout en pédalant, nous observons les viticulteurs s’affairer entre les rangées de vignes.
Le tronçon entre Montlouis sur Loire et Tours est moins intéressant. Certes, il est majoritairement en site propre mais il longe des zones industrielles et une aire d’accueil de gens du voyage. Malgré tout, nous sommes heureux de rallier Tours.
Depuis Nevers, nous avons parcouru ensemble un bon morceau de l’itinéraire cyclable le plus populaire de France. Pour le premier voyage à vélo d’Elisa, c’est une belle réussite 🙂
Sous le soleil, nous atteignons la gare SNCF où nous achetons nos précieux sésames pour Nantes. Une heure plus tard, c’est à nouveau un TER Interloire qui nous ramène, les sacoches alourdies de souvenirs et de complicité, dans la cité des Ducs
Très beau parcours la Loire pour avoir moi même suivi la velo francette.
Surtout quand le soleil se trouve dans les sacoches du velo.
Bicyclettement votre
Benoit
Très chouette, cela donne envie…. Merci pour nous avoir fait partager !!!
Elie Boissin