1 er épisode saison 2014 : le marathon de Paris (42,195 km)

Pari réussi pour mon second marathon

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Dossard en main au running expo samedi en fin d’après-midi (photo perso)

Lorsque je me suis inscrit pour le marathon de Paris au début du mois de novembre 2013, je nourrissais de grandes ambitions chronométriques puisque j’avais retrouvé une forme satisfaisante et j’avais cinq mois devant moi pour améliorer ma condition physique en vue de ce marathon. Malheureusement quelques jours plus tard, deux semaines avant le Menestrail de Moncontour (33 km, le 1 er décembre), j’ai contracté une tendinite qui a complètement sabordée ma préparation, entachée ma motivation et mis en péril mes objectifs initiaux. De fait, je n’ai pu reprendre l’entrainement que dans le courant du mois de février avec quelques footing de 30 et 45 minutes puis un peu plus longs au mois de mars. Voilà comment je me suis préparé pour ce marathon de Paris. Autrement dit dans ces conditions il n’était plus question de records mais juste de rallier l’arrivée si possible sous les 4h00. Et cela serait déjà presque un exploit ! Je m’étais inscrit à l’épreuve parisienne avec mon ami Tom, pour qui ce marathon était une grande première. Il s’était déjà essayé sur semi marathon à plusieurs reprises et souhaitait faire le grand saut pour lui avec pour objectif d’une part de finir l’épreuve parisienne et si possible autour des 4h00.

Samedi après-midi parisien et avant course 

Partis de la gare de Nantes vers midi, mon week-end marathon a véritablement commencé lorsque j’ai retrouvé Tom en milieu d’après-midi, devant notre pied-à-terre parisien. Finalement ayant eu un soucis dans notre réservation, l’on nous a orienté vers un hôtel voisin situé à deux pas, non loin de l’attachant quartier Montmartre. Après une petite pause, le temps de discuter et de poser nos affaires, nous prenions la direction de la porte de Versailles afin d’y retirer nos dossards. Une fois notre précieux sésame en main, nous avons fait un rapide tour de l’expo marathon avant de rallier l’avenue des Champs Elysées pour nous imprégner au mieux de l’air parisien. Dans le courant de la soirée, notre choix s’était porté sur le quartier Montmartre où nous avons pu manger un plat de pâtes de qualité moyenne avant de savourer une bonne bière en discutant et en contemplant Paris by night dans l’ambiance joviale qui régnait sur la plus célèbre butte de la capitale. Ce n’est que sur les coups de minuit que nous rentrâmes à l’hôtel afin de terminer les préparatifs du marathon. Ce fût une excellente soirée dans la douceur parisienne qui nous mettait dans d’excellentes conditions pour le marathon du lendemain. C’est aussi pour ce type de moment que j’aime ces week-end course à pied entre amis.

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Excellente soirée avec Tom dans le quartier Montmartre (photo perso)

Couché sur les coups d’une heure du matin, cette nuit précédant mon second marathon ne fût pas la plus longue de ma vie. Malgré tout au réveil vers 6h45, je ne me sentais absolument pas fatigué, certainement boosté par l’adrénaline à moins de 3h00 du départ. Tom était également très motivé pour sa grande première sur la distance mythique. Après une douche rafraîchissante et un petit déjeuner pas trop copieux, nous quittions l’hôtel. A noter que le réceptionniste avait sportivement accepté de garder nos bagages durant la course. Sympathique !

A notre grande surprise, le métro parisien n’était pas trop bondé en ce matin de marathon et l’on atteignit sans trop de soucis le site du départ, royalement situé sur les Champs Elysées vers 8h20. Il y avait déjà un monde fou sur « la plus belle avenue du monde ». C’était très impressionnant. Il faut dire que c’était la première fois de ma modeste carrière que j’allais courir en compagnie de plus de 40 000 coureurs. J’avais pourtant déjà participé à de grandes épreuves mais là l’on était encore un cran au dessus en termes de nombre de participants. Avec Tom, nous nous sommes dirigés vers le fond du sas 3h45 pour être bien en phase avec notre objectif chronométrique qui était de terminer si possible sous les 4h00. 

En ce dimanche 6 avril, les conditions météorologiques n’étaient pas forcément idéales : soleil et chaleur au menu. Même en ce début de matinée, la sensation de chaleur était déjà bien présente. L’on était dans des conditions diamétralement opposées à celles que l’on avait eu lors de notre dernière course ensemble à savoir le semi-marathon de Torshavn, aux Iles Féroé (brouillard et pluie / 5°C, le 1 er septembre). Couplé à notre modeste préparation, j’avais peur que cette météo rende notre tache encore plus ardue.

Progressivement l’on approchait du départ officiel. Kenenisa Bekele, multiple champion du monde sur 5 000 et 10 000 mètres fut interviewé car il prenait part à son premier marathon ici même. C’est lui qui gagnera cette édition 2014 : fort pour un dépucelage sur marathon !

A propos de l’ambiance, je dois avouer avoir était un peu déçu par l’atmosphère qui régnait au départ de la course. Alors bien sur le cadre est magnifique, il y a des milliers de coureurs et de spectateurs mais j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose. Plus d’animations peut être, des musiques davantage motivantes et entraînantes assurément. Malgré tout, les minutes défilaient et à 9h15 le départ était imminent et l’envie d’en découdre très forte. 

Un départ relativement rapide sur « la plus belle avenue du monde » …

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L’avenue des Champs Elysées envahie de coureurs pour le grand départ du marathon de Paris (photo http://www.lamontagne.fr/)

A 9h15 donc, le départ fût donné. Comme je l’ai dit quelques lignes plus tôt, il y a vraiment moyen de faire encore plus royal sur cette majestueuse avenue des Champs Elysées. J’eus une forte pensée pour mon Elisa qui me soutenait à fond dans ce défi depuis la région nantaise. Du fait de l’énorme flot de coureurs, ce n’est que quelques minutes après le départ officiel que nous passâmes véritablement la ligne de départ. Ce départ en compagnie de Tom me fit beaucoup pensé à celui de Marseille-Cassis 2011 : une longue avenue rectiligne, du soleil, de la chaleur et des premières foulées relativement tranquilles. 

Ces premiers hectomètres de course sur « la plus belle avenue du monde » furent un régal. Déjà ils étaient en descente, ce qui permettait de mettre la machine en route en douceur car bien évidemment il était impossible de s’échauffer correctement sur ce type d’épreuve. Puis l’ambiance était géniale à cet endroit là, le public présent en masse, donnait de la voix et Tom eu même le droit à un « aller le Président » en référence au surnom inscrit sur son dossard. Notre tactique de course était simple. Du fait de notre modeste préparation à tout les deux, nous avions convenu de courir ensemble le plus longtemps possible avec en ligne de mire les 4h00. En effet, l’on s’était dit que de faire course commune augmenterait notre motivation et que le fait d’unir nos forces nous rendrait plus efficace sur la durée. Nous souhaitions adopter une allure comprise entre 10,5 km/h et 11 km/h. Au vu de notre préparation c’était quand même très loin d’être gagné.

Le 1 er kilomètre de ce marathon de Paris fût « avalé » en 5’10 ». Volontairement, sachant que le profil était en descente, nous avions pris un départ un peu plus rapide pour bien lancer notre course. Nous atteignîmes la place de la Concorde sur-motivés car les sensations étaient plutôt bonnes après cette mise en route. Malgré tout il fallait ralentir l’allure sous peine de se mettre en difficulté pour les 41 kilomètres restants. Sur les kilomètres suivants, nous avions, malgré tout, maintenu une allure supérieure à 11 km/h. Ce n’est que par la suite, à la demande de Tom qui se sentait un peu en sur-régime, que nous avons réduit l’allure. Le parcours était très agréable et le public bien présent massé le long de la rue de Rivoli. Grosse ambiance garantit ! Nous atteignîmes le 5 ème kilomètre en 26’47 » soit 11,2 km/h de moyenne. Pour ma part les sensations n’étaient pas trop mauvaises mais j’avais vraiment peur que la chaleur saborde la fin de mon marathon car il faisait déjà très chaud sur le pavé parisien.

… avant de diminuer l’allure jusqu’à la mi-course 

Après le passage du 5 ème kilomètre, nous avions donc baissé progressivement notre allure d’autant plus qu’une côté se présenta à nous vers le 7 ème kilomètre. Une ascension escaladée sans trop de difficulté. Cependant comme je le craignais depuis le début mon genou commençait à me faire un peu mal. Malgré tout, je restais confiant car j’avais déjà eu ce genre de douleur durant mes quelques footings de préparation.Le parcours proposé par les organisateurs restait très agréable et les spectateurs jouaient vraiment leur rôle pour soutenir les coureurs. Malheureusement l’ambiance baissa sérieusement d’un ton lors de notre entrée dans le bois de Vincennes (kilomètre 9) pour une dizaine de kilomètres. Un crochet boisé bien trop long et monotone à mon goût.

Du fait de la chaleur, un aspect était particulièrement crucial pour maximiser mes chances d’aller au bout de mon second marathon : l’hydratation ! Bien conscient de cela, je pris de l’eau au 5 ème et au 10 ème kilomètre. A noté qu’avec Tom, l’on s’organisait parfaitement sur les ravitaillement afin de limiter les efforts superflus (par exemple au 5 ème c’est Tom qui était allé chercher le ravito, tandis qu’au 10 ème ce fut à mon tour). Au 9 ème kilomètre, je dégainai également le premier de mes cinq gels énergétiques pour me redonner un peu de jus. Nous ralliâmes le 10 ème kilomètre après 54’22 » d’effort soit 11 km/h de moyenne. Comme convenu, notre allure avait un peu diminuée mais au presque quart de l’épreuve, nous restions largement dans les clous pour atteindre notre objectif chronométrique.

Tom moi sourir

Tom et moi en mode grand sourire au kilomètre 11 non loin du château de Vincennes (photo maindru)

A ce stade de l’épreuve nos sensations respectives n’étaient pas excellentes. Tom ne se sentait pas au mieux et doutait sérieusement sur le fait qu’il puisse rejoindre l’arrivée à ce rythme. Me concernant, je n’étais pas dans un très grand jour mais mon genou ne me faisait plus tellement mal, je ressentais seulement une gêne. Je me disais que c’était jouable et que le jeu en valait la chandelle.

La partie de le bois de Vincennes fût longue et peu animée. En fait, on prit exactement le parcours inverse de la fin du semi-marathon de Paris 2010. Avec Tom, on avait donc l’avantage de connaître le circuit. A partir du 14 ème kilomètre, que nous avions passé en 1h16, je sentis mes jambes se faire un peu lourdes. Je me disais alors que ma tache n’allait vraiment pas être évidente. Mais depuis plus de sept ans que je cours, je me connaissais et je me savais capable de poursuivre l’effort assez loin malgré la douleur. Au kilomètre 15, le chrono indiquait 1h22″23″, signifiant que nous avions encore baissé un peu l’allure au cours des cinq derniers kilomètres. Cela n’avait rien d’alarmant et puis on faisait avec les moyens du bord c’est-à-dire une préparation quasi inexistante et une forme très moyenne. Malgré tout, l’on continuait de dépasser des coureurs de manière régulière. L’on s’appliquait à minimiser les efforts (éviter de zigzaguer entre les coureurs lents notamment) et à ne pas sauter les ravitaillements (eau et sucre) pour maximiser nos chances d’aller au bout.

Entre le 15 ème et le 20 ème kilomètre, notre allure baissa encore. En dépit de cela, Tom peinait à se refaire la cerise. A plusieurs reprises, il m’affirma qu’il n’avait pas les cannes pour terminer le marathon à ce rythme. De fait vers le 19 ème kilomètre, j’annonçai à Tom que nous allions faire course séparée pour la seconde partie de course car je me sentais pas si mal que cela à l’approche de la mi-course et que j’avais bien envie de tenter le tout pour le tout pour aller chercher un chrono inférieur à 4h00, quitte à exploser dans le final de l’épreuve. Conscient que notre course collective devait s’arrêter là, il accepta sans soucis et m’annonça qu’il allait diminuer son allure pour tenter de retrouver un second souffle. Je lui souhaitai bon courage pour la suite de la course et l’encourageai pour qu’il finisse son premier marathon. Alors que je venais de laisser Tom, je passai le 20 ème kilomètre en 1h51’11, ayant effectué les cinq derniers kilomètres en 28’48 » soit deux minutes de plus que lors des cinq premiers kilomètres. Mentalement, je me sentais renforcé, c’était déjà une victoire d’être dans le coup à quelques hectomètres de la mi-course alors que je n’ai pu effectuer qu’une seule séance d’1h30 depuis quatre mois. C’était alors une seconde course qui commençait pour moi : un contre la montre individuel de plus de 20 kilomètres. 

Le début d’une seconde course : un CLM de 22,195 kilomètres pour finir mon second marathon sous les 4h00

Après avoir laissé Tom, il s’en suivit quelques kilomètres d’euphorie totale durant laquelle je pris la décision de hausser sensiblement l’allure. J’atteignis le semi-marathon en 1h57’12 », dans les temps pour finir sous les 4h00. Cependant, je savais que ma marge de manœuvre était faible et que je n’avais pas le droit de flancher pour atteindre mon objectif. Non loin de la place de la Bastille, l’ambiance était à son paroxysme ce qui décupla ma motivation. C’était noir de monde et les encouragements fusaient de partout. J’eus même le droit à un « Oh yeah Chap » de la part d’une supportrice féminine : motivant ! De la musique raisonnait aussi dans les rues de la capitale : je retrouvais enfin l’ambiance que j’avais imaginé quelques semaines auparavant ! Jusqu’au 24 ème kilomètre mon allure était plutôt « élevée », supérieure à 12 km/h même si du fait de la masse de coureurs je fus contraint de slalomer entre les coureurs pour maintenir cette allure.

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Au 25 ème kilomètre sur les bords de Seine, la fatigue commençait à se faire sentir (photo Maindru)

Sur les bords de Seine depuis quelques minutes, j’atteignis le 25 ème kilomètre en 2h17’59 ». Il me restait un peu plus d’1h40 pour faire 17,195 km. Sur le papier, c’était à ma portée mais je sentais la fatigue m’envahir progressivement. La fin de course s’annonçait complexe ! Jusqu’aux environs du 30 ème kilomètre, le parcours longeait la Seine. Il était caractérisé par de nombreux ponts et tunnels ainsi que de petites montées particulièrement traîtres pour les athlètes. Alors que la Cathédrale Notre Dame et l’île de la Cité étaient en vue, beaucoup de coureurs commençaient à être en grande difficulté. Ils étaient déjà des centaines à marcher dans les légères déclivités et même parfois sur des portions planes. Pour ma part, même si je sentais la fatigue monter progressivement, je maintenais une allure plus qu’honorable. Je restais plutôt lucide sur mon effort et je n’oubliais pas de m’alimenter.

Au kilomètre 28, la Tour Eiffel était visible bien à gauche sur l’autre rive. Je commençais à être bien entamé physiquement. Grosso-modo, j’étais dans la même situation que sur le marathon d’Amsterdam mais huit kilomètres plus tôt. Le mental allait être primordial pour tenir jusqu’au bout !! J’atteignis le kilomètre 30 après 2h45’37 » d’effort soit 10,9 km/h de moyenne. J’étais bien content deposséder un petit matelas d’avance sur l’objectif des 4h00 car désormais je savais que mon allure n’augmenterait plus que qu’il y avait même de fortes chances pour qu’elle diminue. Mais je restais lucide et pour moi c’était très important. Régulièrement, je faisais des petits calculs pour évaluer ma progression. Cela me motivait car je perdais que très peu de temps sur mon objectif chronométrique.

Sept derniers kilomètres au forceps pour atteindre mon objectif initial 

Au 33 ème kilomètre, le public était plus qu’impressionnant, c’était vraiment noir de monde et il fallait se faufiler entre les spectateurs pour se frayer un chemin. Un décor digne des plus grandes étapes de montagne du Tour de France cycliste. Le 35 ème kilomètre fût atteint après 3h13’49 », signifiant que ma cadence avait un peu baissé durant les cinq derniers kilomètres (28’12 »). Les kilomètres suivants furent très éprouvants, je donnais tout ce que j’avais en moi pour maintenir une allure raisonnable. Je pensais aussi fort à mon Elisa d’amour pour tenir le coup. Autour de moi, c’était un véritable carnage, une bonne partie des coureurs étaient à l’agonie et beaucoup d’entre eux marchaient péniblement. Par moment il était même difficile de se frayer un chemin entre tous ces coureurs en perdition.

Par ailleurs, je rapprocherais deux choses à l’organisation :

– les ravitaillement bien trop léger (comparé à Amsterdam) surtout en fin de course

– terminer le marathon par le bois de Boulogne où l’ambiance était bien trop calme malgré la présence de quelques groupes de musiciens éparpillés

Tant bien que mal, je parvenais à maintenir une allure à peu près correcte dans cette partie un peu austère et froide du marathon de Paris. J’étais péniblement et aux forceps entre 9 et 10 km/h de moyenne. Mais point crucial : je n’avais pas sombré physiquement ce qui me permettait d’être toujours dans les temps pour remplir ma mission. Mes jambes étaient ultra lourdes et les crampes n’étaient pas loin mais je m’efforçais à ne surtout pas m’arrêter et marcher. Si je le faisais, j’étais conscient que je sabordais mon objectif. Alors au mental, j’ai poursuivi mon effort comme j’ai pu pour atteindre le 40 ème kilomètre en 3h42’47’. C’était presque gagné, j’avais 17 minutes pour effectuer un peu plus de deux kilomètres. Franchir ce 40 ème kilomètre me fit un bien fou psychologiquement.

Les deux derniers kilomètres furent difficiles mais je pensais à l’exploit que j’allais réaliser. Certes le chrono n’aurait absolument rien d’exceptionnel mais j’allais finir mon second marathon que j’avais été contraint de préparer dans des conditions catastrophiques. Enfin sorti du calvaire du bois de Boulogne, l’on retrouvait un public nombreux aux abords de l’arrivée située avenue Foch, non loin des Champs Elysées. J’essayai de hausser mon allure mais les jambes ne répondaient plus vraiment. Tant bien que mal, je réussi à accélérer sur la dernière ligne droite, tout en pensant à Elisa, pour conclure ce marathon de Paris en 3h55’59 » avec le sourire et la sensation du devoir accomplit. Tom connu une seconde partie de course très compliquée notamment à partir du 25 ème kilomètre. Volontaire, il arriva environ une heure plus tard pour terminer son premier marathon en 4h56’51 ».  

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A quelques mètres de la ligne d’arrivée, c’est la délivrance (photo maindru)

Après course et analyse 

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Mes différents temps de passage et mon classement (photo http://www.schneiderelectricparismarathon.com/)

En attendant que mon acolyte en termine avec son marathon, je pris le temps de me refaire la cerise après avoir récupéré ma médaille de finisher. Malgré tout, j’étais cuit et complètement en péril au niveau de mes intestins … Je ne rentrerai pas dans les détails ! Après avoir retrouver et féliciter Tom, nous reprîmes la route de l’hôtel ensemble. Le réceptionniste décidément très sympathique nous autorisa à nous doucher avant de repartir. Par la suite, nous avions été déguster un bon plat chaud dans un restaurant type fast food non loin de la gare du Nord. Un moment de réconfort très appréciable après un tel effort, le moment aussi pour refaire la course et se lancer de nouveaux objectifs. Puis nous nous étions quittés, Tom reprenant le train pour Amiens et moi prenant la direction de la gare Montparnasse pour attendre tranquillement mon train en direction de Nantes dans la douceur de la capitale.

Le bilan de ce marathon de Paris est extrêmement positif en ce qui me concerne. Je suis très satisfait de ma performance (3h55’59 ») au vue de ma préparation qui fût quasiment inexistante et marquée par des blessures. Puis malgré cette non préparation, j’ai atteint mon objectif qui était de terminer sous les 4h00, ce qui témoigne d’une endurance encore très correcte en dépit de mon peu d’entrainement.

 Néanmoins pour mon troisième marathon qui aura lieu à Barcelone au mois de mars 2015, j’aspirerai à exploser mon record sur la distance effectué à Amsterdam en 2012 (3h41) et me rapprocher des 3h20. Tom sera également de la partie et visera un chrono autour des 4h00. Pour atteindre mon objectif, j’espère que je ne serai pas gêné par les blessures et les pépins physiques comme cela a trop souvent été le cas depuis ces deux dernières années. Pour le moment, la forme revient bien ce qui me donne de bons espoirs pour le début de saison 2015. Affaire à suivre !

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La médaille et le T-shirt finisher du Schneider Electronic marathon de Paris 2014 viennent compléter ma petite collection (photo perso)

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