10 ème épisode saison 2010 : les foulées du Tram (13,8 km)

Pas dans le rythme sur les foulées du Tram

En ce début du mois d’octobre, j’ai participé aux très populaires foulées du Tram qui se sont déroulées sur un parcours de 13,8 kilomètres entre le quartier de Trentemoult à Rezé et le célèbre cours des 50 Otages à Nantes. Une fois encore cette édition ( la 31 ème) a été une très grande réussite avec 6862 coureurs au départ de Rezé pour 5930 arrivants sur les « Champs Elysées nantais ». La barre des 6 000 arrivants n’est donc pas atteinte mais il y a fort à parier que l’année prochaine ça sera chose faite tant les foulées du Tram connaissent un succès croissant ces dernières années. Malgré mon manque d’entrainement évident depuis le triathlon de La Baule (500/20/5), c’est assez sereinement que j’abordait ma 10 ème compétition. Mon objectif était de finir entre 57′ et 1h00.
Finalement cette grande fête populaire c’est transformée en un véritable cauchemar sportif. Retour sur cet après midi sportive.

Avant course 

Il est environ 13h45 quand Tom, mon père et moi arrivons sur le lieu de départ. 1h15 avant le départ de la course bon nombre de coureurs sont déjà placés sur le ligne de départ. D’autres s’échauffent tranquillement sur les parkings longeant la très longue et rectiligne rue Ordronneau d’où sera donné le départ.

A proximité de la ligne de départ, nous retrouvons avec grand plaisir Thierry ainsi qu’Aurélien. 40 minutes avant la course, je pars m’échauffer ! Je sens que les sensations ne sont pas top ! Pour l’homme des pays froids que je suis, la chaleur est déjà trop forte (20/25° en plus du soleil) et je suis déjà bouillant. Cela n’annonce rien de bon !! Néanmoins, je positive. Ensuite une vingtaine de minutes avant le départ je vais me placer sur le ligne de départ. Je suis plutôt très (trop) bien placé en compagnie d’excellents coureurs dans les premières rangées. Aurélien n’est pas très loin, tandis que Jean Luc, Thierry et Tom sont un peu plus loin.

Un départ bien trop rapide pour moi 

A 15h00, le président des foulées nantaises libère les 6862 participants. Je m’élance à un bon rythme (15/16 km/h) sans avoir la sensation d’être en sur-régime. Aurélien est déjà bien devant moi. Hélas au bout de 500 mètres je suis déjà dans le dur, forcement problématique quand une course mesure près de 14 kilomètres. Sur les quais de Trentemoult, je ralentis un peu la cadence pour tenter de faire disparaître mes points de côté et douleurs ventrales. Ainsi je commence à me faire dépasser par quelques coureurs. Mais ça ne passe pas, loin de là. La motivation en prend un coup d’autant plus que le parcours n’est pas attractif.

Incapable de trouver mon rythme 

Les kilomètres passent très lentement et j’atteint le 6 ème kilomètre en environ 26 minutes (13,8 km/h). Contrairement à ce qu’on en avait dit, le parcours est loin d’être tout plat et comporte moult côtes. Par moment, j’ai clairement envie de m’arrêter tellement c’est un calvaire. Cependant je m’interdit de couper l’effort et d’abandonner car ce n’est pas dans ma mentalité. A certains endroit du parcours, je n’avance quasiment plus et me fait dépasser par des coureurs qui en principe sont nettement moins performants que moi.

Ensuite j’arrive au tout récent pont Léopold Sedar Senghor qui marque le 10 ème kilomètre. Je le passe en environ 44 min ( 13,6 km/h). Moult spectateurs sont massées le long de ce nouvel ouvrage qui relie désormais St Sébastien à l’île Beaulieu.
Niveau sensations, c’est un peu mieux mais je suis toujours à la ramasse et symboliquement Severine Brohan, une célèbre féminine du département, que je bats largement sur chaque compétition me rattrape et me prend même quelques longueurs d’avance.  Désormais mon unique objectif est de terminer devant elle. Vers le 12 ème kilomètre nous passons devant le palais des sports de Beaulieu. Le parcours est maintenant très roulant et j’essaie de dérouler. Mais je n’ai pas de jus, des jambes toutes molles et sans force et ainsi qu’une respiration précaire.

Une réaction d’orgueil en fin de course 

Enfin nous enjambons le pont du général Audibert qui permet de rejoindre le centre-ville de Nantes. Mon adversaire du jour a toujours une quinzaine de mètre d’avance et je me dis  » Non, je n’ai pas le droit de finir derrière elle ». A 800 mètres de la ligne d’arrivée, à proximité du CHU, dans un élan de fierté j’accélère soudainement sur 100 mètres ce qui me permet de revenir à sa hauteur puis de la dépasser. Se profile alors le très long cours des 50 Otages qui me parût interminable. Je termine sans trop baisser de rythme pour finir sous l’heure de course et ainsi remplir tout de même mon objectif minimal (1h00). Au final, je boucle cette 31 ème édition des Foulées du Tram (13,8 km) en 59’44 (13,9 km/h) à la 596 ème place. Vous l’aurez compris à la lecture de mon compte rendu, cette performance est clairement un échec. 

el fadil fdt

Nouvelle victoire pour Said El Fadil (photo presseocean.fr)

Classement 

1 EL FADIL SAID JOGGING CLUB SABLAIS SE M 00:42:16

2 GUERAS YVES ENDURANCE 72 SE M 00:43:47

3 PERRAIS Patrice ENDURANCE 72 V1 M 00:44:09

216 GUITON MIKAEL CARQUEFOU AC SE M 00:54:55

265 BREGEON Aurelien CARQUEFOU AC ES M 00:55:39 (14 ème espoir)

596 CHAPALAIN Valentin NL CARQUEFOU ES M 00:59:44 (20 ème espoir)

878 CHAPALAIN Jean-Luc NL CARQUEFOU V1 M 01:02:33

888 KERMORVANT Thierry NL PORNICHET V2 M 01:02:37

3688 COUEDEL Tom NL CARQUEFOU JU M 01:18:43 (31 ème junior)

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