Top 10 sur le trail diurne de la vallée du Scorff
Avant de courir ce trail diurne de la vallée du Scorff (photo Marion)
Rentrés de Lorient sur les coups de 2h30 et ayant dormis dans la voiture : autant vous dire que la nuit fut de courte durée et peu réparatrice. De fait, le mental et la motivation allaient être primordiaux pour notre seconde course en à peine douze heure d’intervalle.
Avant course
Au réveil vers 8h00, les sensations n’étaient pas si médiocres que cela : un léger mal de dos conséquence logique d’une position précaire prise durant le sommeil mais des jambes à peine douloureuses. En revanche signe d’une récupération moyenne, j’avais quelques points de côtés.
Le départ était prévu pour 10h15 ce qui nous laissait largement le temps de manger, de retirer nos dossards et de nous changer avant d’effectuer un échauffement très soft d’une quinzaine de minutes.
Les conditions météorologiques étaient à peu près similaires à celle de la veille bien qu’en ce début de matinée, le soleil tentait de se faufiler entre les épais nuages qui habillaient le ciel breton.
Une tactique différente de la veille avec un départ prudent
A 10h15, le départ fut donné à un peloton d’un peu moins de 200 coureurs. A signaler qu’en parallèle de ce 12 km, deux autres distances étaient proposées à savoir un 25 km et un 42 km. Bien placé sur la ligne de départ en compagnie de Marion, j’ai pris un départ sensiblement moins rapide que la veille, fruit d’une tactique sensiblement opposée. Toutefois et comme je l’espérais, je suis parvenu à prendre le bon wagon dans les 15/20 premiers du peloton.
Les deux premiers kilomètres du trail diurne étaient quasi-similaires au parcours du Noz Trail, ce qui nous procura l’avantage de connaître à peu près les passages techniques et sélectifs. Les sensations étaient assez moyennes et les points de côtés au rendez-vous. Rien d’étonnant puisque je les sentais déjà venir avant l’échauffement. Cela ne m’empêcha pas de maintenir une cadence régulière et de m’affirmer en candidat au top 10.
« Sans plus » sur les portions roulantes …
Après environ 2 kilomètres et demi, le circuit prenait un chemin différent de celui de la veille. Dans cette portion inconnue, le parcours était assez contrasté avec plusieurs portions roulantes dans des champs ou sur chemins mais également des portions plus techniques dans une forêt de résineux et sur les berges d’un ruisselet où il fallut emprunter un bancale rondin de bois et s’aider d’une corde pour enjamber ce dernier. Dans cette partie, mon rythme n’était pas effréné car je n’étais pas tellement sur mon terrain de jeu. Par moment je peinais même à suivre mes camarades sur les portions roulantes lorsqu’ils déroulaient autour des 15 km/h. Néanmoins je n’étais pas inquiet car la mi-course se profilait et je savais que j’allais bientôt trouver un terrain à ma convenance sur lequel je pourrais refaire mon retard.
… mais voltigeant dans les côtes
Vers le 5 ème kilomètre se profila une première escalade digne de ce nom, une côte forestière assez longue et présentant de gros pourcentages. Dans celle-ci, je fus particulièrement aérien ce qui me permis de rattraper un groupe de 3 coureurs et d’en distancer quelques uns. Les jambes répondaient admirablement bien et le souffle était au top. D’ailleurs les points de côtés se dissipaient progressivement ce qui était de très bon augure pour la fin de course. D’ailleurs celle-ci approchait à grand pas et malgré l’enchaînement de portions techniques et vallonnées, je sentais que j’avais encore des réserves ce qui annonçait un finish à très vive allure.
Passage très technique (photo www.foulees-de-cleguer.fr/)
Un finish à très vive allure
Avec la volonté de rentrer dans le top 10 je pris la décision de lâcher les chevaux à environ 4 kilomètres de l’arrivée. C’est donc à fond que j’ai bouclé une fin de course loin d’être évidente avec notamment la terrible côte St Yves escaladée lors du Noz Trail. Comme la veille, c’est avec une marche énergique et en m’aidant des bras que je gravis la redoutable ascension par ailleurs très célèbre dans le jargon des traileurs du coin.
J’étais parvenu à distancer la plupart de mes compagnons de route, seul un faisait de la résistance. C’est pourquoi sur ma lancée j’ai poursuivi à bon rythme jusqu’à la ligne d’arrivée finissant même au sprint pour établir le meilleur chrono possible. A ma grande satisfaction je pris la 10 ème place de l’épreuve me classant également 1 er espoir dans un chrono de 57’46 soit environ 12,5 km/h de moyenne. Marion arriva après 1h02’56 d’effort à la 30 ème place. Contrairement à la veille elle obtint cette fois la seconde place du classement féminin.
Nouveau podium espoir (photo Marion)
Classement
1 EVANNO Fabrice – 1 Se h. – GUIDEL 00:49:30
2 STEPHANO Renald – 1 V1 h. – GUIDEL 00:49:30
3 CHARLES Didier – 2 Se h. – ST-BAUDELLE ENDUR 00:53:50
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10 CHAPALAIN Valentin – 1 Esp h. – CARQUEFOU 00:57:46
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30 PELE Marion – 2 Se F – CARQUEFOU AC 01:02:56
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