6 ème épisode saison 2015 : semi marathon de la virée des Puces (21,1 km)

Nouveau record sur semi marathon : 1h21’57

semi Virée des Puces 2015

Ma tenue de course fétiche : le t-shirt du marathon d’Amsterdam 2012 (photo perso)

Souhaitant mettre à profit mes bons entraînements estivaux, je m’étais fixé, à mon retour des Açores, l’objectif d’améliorer mon record sur semi marathon d’ici la fin de l’année. Surfant sur une bonne dynamique sportive depuis le début de l’année, je pensais en effet être en mesure de battre ma marque de référence sur la distance établi en 2012 sur le semi marathon de la Brière (1h25’04). Pour ce faire, après un mois de septembre placé sous le signe des voyages, j’ai planifié et suivi à partir de début octobre une préparation de quatre semaines au rythme de 3 à 5 séances hebdomadaires. J’y ai allié séances de fractionnés et sorties longues en intégrant du travail de côtes, des escaliers tout en travaillant bien mon allure spécifique semi marathon autour de 15 km/h. Bien préparé et me sentant en forme, c’est en toute logique que je me suis rendu en Vendée dimanche 1 er novembre du côte de Saint Christophe du Ligneron avec l’ambition de descendre sous les 1h25′ sur le semi marathon de la virée des Puces. 

Avant-course 

En ce premier jour du mois de novembre, aucun de mes camarades sportifs étant disponible et motivé, c’est en solitaire que je me suis rendu en Vendée. Cinquante minutes de route et j’atteignais la bourgade de Saint Christophe du Ligneron, modeste commune de 2 500 habitants, située à une dizaine de kilomètres de Challans. A 8h20, j’avais mon dossard entre les mains. Il s’agissait du numéro 57 qui me fit penser au département (la Moselle) du mon club de foot fétiche : le FC Metz. De retour à la voiture, je fis la connaissance d’Hervé, un coureur venu sur cette course pour se préparer au marathon de La Rochelle comme un certain nombre de participants. L’on discuta quelques temps puis je lui proposai de s’échauffer ensemble.

En ce dimanche 1 er novembre, les conditions météorologiques étaient idéales pour la pratique de la course à pied. Le soleil étincelait dans le ciel vendéen et du fait de l’heure matinale, la température devait osciller entre 8°C et 10°C. Parfait ! Je ne pouvais pas rêver mieux. En compagnie de mon camarade d’échauffement, ma mise en route se déroula sans encombre. Je dirais même que les sensations étaient très satisfaisantes. Vers 8h55, je laissai mon camarade d’un jour rejoindre son sas tandis que j’allai effectuer quelques accélérations pour chauffer davantage la machine et ainsi préparer mon organisme à un départ rapide. Sur les coups de 9h00, je pénétrai dans le sas rouge, zone réservée aux coureurs ayant les meilleures références sur semi marathon. J’y figurai grâce à mon record (1h25’04) sur la distance datant de 2012. C’était la première fois que j’avais l’honneur de me retrouver dans un sas préférentiel et j’avoue que cela me motiva. Parmi les têtes d’affiche, j’aperçu notamment la silhouette de Stéphanie Briand-Viaud, une athlète ligérienne réputée ou encore celle de Fabrice Hervé, un marathonien aguerri.

virée des puces départ

Le peloton dans lequel je figure (en bleu, dossard 57 tout à gauche) après quelques hectomètres de course (photo http://www.courirenvendee.fr/)

Un départ plus rapide que prévu pour atteindre le 5 ème kilomètre en 19’06 (15,7 km/h de moyenne) 

A 9h15, le départ fut donné à un peloton de plus de 1 000 coureurs. Extrêmement bien placé, je souhaitais prendre un départ rapide pour rentrer de suite dans ma course et voir ce que j’ai dans le ventre. Porté par l’avant garde du peloton, le premier kilomètre fut avalé en moins de 3’45. Ma course était bien lancée ! Après un petit détour inaugural dans le bourg de Saint Christophe du Ligneron, l’on prit la route départementale en direction de la Garnache. Cette dernière étant extrêmement roulante et rectiligne, je pu dérouler à bonne allure. Je me sentais bien, très serein et je m’efforçais à bien respirer pour éviter les mauvaises surprises. Le passage du 3 ème kilomètre en 11’30 confirma mon ressenti. J’étais parti vite, plus vite que prévu puisque initialement j’avais tablé sur une allure moyenne de 4′ au kilomètre, autrement dit le rythme à suivre pour faire 1h25′.

Sur ce début de course, les sensations étaient vraiment excellentes. Tout était fluide. La respiration était parfaite, aucun ballonnement dans le ventre et des jambes au rendez-vous. Sur ma lancée, je continuais à allonger la foulée sur les grandes lignes droites dessinées à travers le décor bucolique mais sans charme particulier de la campagne vendéenne. Ainsi, j’atteignis le 5 ème kilomètre après 19’06 (15,7 km/h de moyenne) et j’en profitai pour dégainer le premier des quatre gels énergétiques en ma possession. Au presque quart de la course, tous les voyants étaient au vert. D’excellentes sensations et déjà une avance de 54 secondes par rapport à mon objectif. 

D’excellentes sensations entre le 5 ème et le 15 ème kilomètre avec un passage au 10 ème kilomètre en 38’44

Motivé par ce début de course réussi, je ne relâchai pas mes efforts sur les kilomètres suivants. En dépit d’une légère baisse de vitesse, je restais quasi systématiquement sous les 4′ au kilomètre ce qui commençait à être très intéressant à ce stade de la course. J’oscillais le plus souvent autour des 3’55. Régulier et concentré sur mon effort, je passai le 8 ème kilomètre en 30’50, creusant encore davantage mon matelas d’avance. En revanche, je n’arrivais pas à revenir sur l’imposant groupe de coureurs naviguant à une centaine de mètres devant moi et dans lequel se trouvait notamment Stéphanie Briand-Viaud, l’athlète évoquée quelques lignes auparavant. Depuis le deuxième kilomètre, j’étais en quelque sorte en chasse patates, reprenant régulièrement des coureurs décramponnés du groupe de devant ou voyant revenir sur moi des coureurs partis plus prudemment. Cependant cette situation ne me dérangeait pas tellement et je restais bien concentré sur mon effort.

Ce semi marathon de la virée de Puces était constitué de deux boucles légèrement différentes et à l’approche de la mi course l’on revenait vers le site de départ. Cette portion était très roulante et faisait suite à une légère déclivité. Je m’efforçais à allonger la foulée pour gagner en efficacité sur ce terrain en faux plat descendant. A  vive allure, j’atteignis le 10 ème kilomètre en 38’44 (15,5 km/h de moyenne), soit à seulement 32 secondes de mon record sur la distance. C’était également 2 minutes de mieux que le chrono que j’avais réalisé après 10 kilomètres sur le semi marathon de la Brière en 2012. Sous les encouragements du public relativement nombreux à cet endroit (comparé au reste du circuit), j’attaquai la seconde boucle avec entrain. 

J’étais désormais dans un petit groupe en compagnie de deux autres coureurs. L’allure était toujours aussi soutenue est l’on revenait progressivement sur d’autres coureurs. A ce stade de la course, je pris un nouveau gel pour refaire le plein d’énergie avant d’entrée dans le final de la course. Même si mes mollets me tiraient un peu depuis plusieurs kilomètres, je me sentais toujours bien voyant les kilomètres défilés les uns après les autres. Ma respiration restait régulière et je n’avais pas encore véritablement eu à piocher dans mes réserves. Toujours très régulier, j’atteignis le 15 ème kilomètre après 58’25 (15,4 km/h de moyenne).

D’excellentes ressources pour finir en boulet de canon

A partir du 15 ème kilomètre, le poids des kilomètres commençait sérieusement à se faire sentir mais mentalement j’étais au top car j’avais toutes les chances de battre mon record et de fait de descendre sous les 1h25′. Pour d’atteindre mon objectif, je pouvais me contenter de parcourir les 6,1 km restants en 26’35 soit une vitesse moyenne de 13,5 km/h. Ainsi, j’avais une belle marge de manœuvre d’autant plus que j’étais loin d’être en péril. Il n’était donc pas question d’assurer tranquillement mais bien de faire le meilleur chrono possible. Presque coup sur coup, je pris mes deux derniers gels énergétiques afin d’avoir le maximum de force dans le sprint final. En cette fin de course, j’étais au dessus de la plupart de mes concurrents à l’exception de deux coureurs qui me dépassèrent durant les six derniers kilomètres. J’avais vraiment retrouvé une superbe endurance notamment grâce aux excellents entraînements réalisés ces derniers mois.

A  trois kilomètres du but, je haussai mon allure par rapport aux kilomètres précédents et dans une petite côte, j’en remis une couche. Les deux derniers kilomètres étaient en ligne droite et je lançais toutes mes forces dans la bataille afin de signer le meilleur chrono possible à l’arrivée. Je dépassais de nouveau quelques coureurs visiblement marqués par l’effort. J’étais franchement encore pas trop mal. Allongeant la foulée au maximum, je passai le 20 ème kilomètre après 1h18′ d’effort environ. Dès lors je lançai mon sprint de très loin, transcendé par les encouragement du public « aller Valentin » et rendu possible par une forme éblouissante. Au terme d’un bel effort, je franchis la ligne d’arrivée du semi marathon de la virée des puces en 1h21’57 à la 41 ème place. Heureux, au terme d’une course réussie, j’avais pleinement atteint mon objectif du jour améliorant ainsi ma marque de référence sur la distance de plus de 3 minutes. Super ! 

conditionné virée des puces

A bloc , à quelques hectomètres de la ligne d’arrivée (photo http://www.courirenvendee.fr/)

Classement

1 Guillaume CHEVREAU V1 1h14’03

2 Fabrice HERVE V1 1h14’41

3 Eric MORVAN V2 1h14’57

….

41 Valentin CHAPALAIN SE 1h21’57

1010 coureurs classés

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