6 ème épisode saison 2016 : les Foulées Nantaises (15,8 km)

Ma meilleure performance en cinq participations aux Foulées Nantaises

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Fort d’un peloton de plus de 8 000 coureurs, les Foulées Nantaises partaient cette année de la commune de Couëron (photo http://www.lesfouleesnantaises.fr/)

Les Foulées Nantaises, auparavant appelées Foulées du Tram, sont la course populaire par excellence dans la région nantaise. Une épreuve gratuite et festive qui attire des masses de coureurs, du simple joggeur du dimanche aux athlètes les mieux référencés du département voire des régions limitrophes. Pour cette nouvelle édition plus de 8 000 coureurs étaient attendus sur la ligne de départ à Couëron pour partir à l’assaut d’un parcours de 15,8 kilomètres jusqu’au cours Saint Pierre à Nantes. Pour ma part, c’était ma 5 ème participation à l’épreuve nantaise qui jusque là ne m’a jamais vraiment sourit. Novice en 2008 et pas au mieux en 2010, 2011 et 2014, j’abordais cette nouvelle échéance avec une forme satisfaisante et une belle dose de motivation. Suffisant pour me réconcilier avec cette épreuve et atteindre les objectifs ambitieux que je m’étais fixés à savoir terminer dans le top 100 et autour de l’heure de course ? 

Avant course 

La course se déroulant en ligne entre Couëron, commune périurbaine de l’Ouest de l’agglomération nantaise et Nantes, c’est en voiture que j’ai rallié le site de départ en compagnie de Charly et son acolyte David. Je ne rentrerai pas dans les détails mais l’avant-course fut tout sauf sereine pour moi. Sans dossard, suite à une organisation bancale de ma part, j’ai même longtemps cru que je ne pourrais pas prendre part à la course. Heureusement à 45 minutes du départ, tout rentra dans l’ordre.

En ce jour de compétition, les conditions météorologiques étaient clémentes et presque idéales pour courir. Quelques nuages accompagnaient le soleil dans le ciel ligérien et il ne faisait pas trop chaud, une quinzaine de degrés tout au plus. Pour cette 37 ème édition, 8 300 coureurs avaient répondu présents et les inscriptions étaient bouclées depuis début septembre. Un record d’inscription pour la plus populaire des courses du département.

Malgré les péripéties d’avant-course, nous eûmes le temps d’effectuer un échauffement convenable en compagnie du gratin de l’athlétisme ligérien à proximité de la ligne de départ. Quelques foulées entrecoupées d’accélérations m’indiquaient que les sensations du jour étaient correctes. A dix minutes du départ, il fut grand temps de se positionner sur la ligne de départ. La dose d’adrénaline nécessaire pour faire une belle course était là et j’avais à cœur de faire une bonne performance afin de me mettre en confiance pour mon principal objectif de la fin d’année : le 10 kilomètres de la Virée des Puces le 1er novembre. De plus, la bataille avec Charly et David s’annonçait haletante. Même si je partais avec la faveur des pronostiques, ils étaient en mesure, au vu de leurs références, de finir devant moi. J’allais devoir redoubler d’efforts pour les devancer sur la ligne d’arrivée.

Cinq premiers kilomètres à bonne allure mais avec le sentiment d’être déjà à bloc 

Le départ fut donné à 15h00 depuis les bords de Loire, à côté de la célèbre tour à plomb de Couëron. En dépit du profil très rectiligne et roulant des premiers kilomètres, je pris un départ relativement prudent entre 15 et 16 km/h. Quelques longueurs devant moi, j’apercevais Charly tandis que David avait pris déjà la poudre d’escampette. En compagnie de Charly, j’atteignis le 1 er kilomètre après 3’55 d’effort.  

Durant les premiers kilomètres de course, j’eus un peu de mal à trouver mon allure de croisière. Je n’avais pas de bonnes sensations et j’avais le sentiment d’être presque à bloc alors que je n’étais qu’à 15 km/h, une allure que je suis censé tenir plus de 20 kilomètres. Nous passâmes le 3 ème kilomètre après 12′ de course. Pas de soucis, le rythme était régulier, c’était plus la « manière » qui m’inquiétait ! Au sein du peloton, nous retrouvions quelques visages bien connus comme l’infatigable Jean-Michel Gilard du CAC.

C’est avec des sensations toujours mitigées que j’approchais du 5 ème kilomètre. Peu avant, Charly, équipé de sa montre GPS, m’annonça une vitesse instantanée à 14,2 km/h. Notre allure était en baisse !!! Une réaction s’imposait assez rapidement sous peine d’être loin de mes objectifs à l’arrivée.

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Le peloton encore compact sur les tronçons très rectilignes du début de course (photo http://www.lesfouleesnantaises.fr/)

Timide accélération entre le 5 ème et le 10 ème kilomètre 

A l’approche du bourg de Saint Herblain se tenait le premier ravitaillement de l’épreuve. Tandis que je le sautai, Charly s’y arrêta quelques secondes. De fait, je pris quelques foulées d’avance sur mon camarade.

Dans Saint Herblain, le parcours était davantage tortueux avec quelques petites côtes et de nombreuses relances. En somme un parcours davantage taillé pour moi. Je mis à profit ce terrain de jeu pour relancer mon allure et enfin passer la vitesse supérieure. Au bout de quelques minutes, j’aperçus la silhouette de David, signe que mes efforts commençaient à payer. J’étais clairement passé en mode offensif et je dépassais pas mal de coureurs. 

Le 10 ème kilomètre, jugé à proximité de la zone commerciale d’Atlantis, fut atteint après 40′. Charly et David suivaient à une vingtaine de secondes. En soi, le chrono n’était pas mauvais mais j’étais capable de faire bien mieux. Désormais, je devais me forcer à sortir de ma zone de confort et me mettre en « péril » pour enfin passer la sur-multiplier. Des paroles aux actes, il n’y a qu’un pas. En l’espace de quelques secondes, j’allongeai la foulée et je haussai véritablement mon allure. La fin de course s’annonçait intense et passionnante.

Cinq derniers kilomètres du tonnerre 

A présent dans les quartiers Ouest de Nantes, je déroulai à vive allure. Je profitais du parcours très roulant dans le secteur de la Durantière et de Zola pour refaire mon retard. Je n’étais pas forcément beaucoup mieux que tout à l’heure mais j’avais enfin lâché les chevaux. Et les effets étaient immédiats : je dépassais beaucoup de coureurs et je pense que par moment je titillais les 17 km/h. 

A 2,5 kilomètres du but, j’aperçus Jonathan et Marion. Positionnés au pied de la principale difficulté du jour (la rue de Gigant), ils eurent le mérite de me transcender. De fait, je dévalai la côte à « pleine balle » et repris de nombreux coureurs dont Nicolas Millet du CAC que j’avais en point de mire depuis plusieurs hectomètres. La fin d’ascension se fit vraiment aux forceps car cette violente accélération m’avais mis en difficulté. Néanmoins, c’était bien vu car aucun coureur ne me repris et au contraire j’avais même créé des écarts avec mes poursuivants. Malgré la fatigue, j’en remis une couche dans les ruelles du quartier de Graslin, sur-motivé par les clameurs du public enthousiaste.

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Le peloton en plein cœur de Nantes dans la rue Crebillon qui relie la place Royale à la place Graslin (photo http://www.lesfouleesnantaises.fr/)

Le dernier kilomètre se fit à bloc en plein centre-ville de Nantes. Après avoir coupé le cours des 50 Otages, je fonçai en direction du cours Saint Pierre, où était jugé l’arrivée. A 300 mètres de la ligne d’arrivée, j’aperçus mes parents et Victoria ce qui me boosta et m’encouragea à redoubler d’effort dans la dernière ligne droite. Au terme d’un joli sprint, j’obtins la 162 ème place dans un chrono d’1h02’22 soit 15,3 km/h de moyenne. Une performance légèrement en deçà de mes objectifs initiaux mais qui au vue du déroulement de la course me convient amplement.

Charly règla David dans les derniers hectomètres grâce à ses qualités de puncheur. Ils se classèrent respectivement 268 ème et 278 ème en un peu plus d’1h05. 

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Gratuites et chaque année fortes d’un riche peloton, les Foulées Nantaises sont la course populaire de référence en Loire Atlantique (photo perso) 

Classement 

1 EL AARABI Reda Optic 2000 49’10

2 MOREAU Julien Nantes 49’55

3 GOASDOUE Yosi 50’35

16 MARTIN Kevin 55’07

162 CHAPALAIN Valentin 1h02’22 

268 DU BOISLOUVEAU Charles-Henry 1h05’10

278 PROUVOST David 1h05’24

8300 inscrits / 6 708 arrivants

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Le top 10 homme de l’édition 2016 des Foulées Nantaises (photo http://www.lesfouleesnantaises.fr/

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Le top 10 femme de l’édition 2016 des Foulées Nantaises (photo http://www.lesfouleesnantaises.fr/

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