7 ème épisode saison 2016 : la virée des Puces (10 km)

Objectif accomplit avec un nouveau record sur 10 kilomètres : 36’39 

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A bloc dans les derniers hectomètres de la course (photo http://www.ac-pucesligneronnaises.org/la-viree-des-puces)

L’an passé j’avais couru le semi-marathon organisé dans le cadre de la Virée des Puces. Surfant sur une belle dynamique sportive, j’avais battu mon record sur la distance de plus de 3′. Cette année, j’avais décidé de prendre part au 10 kilomètres afin d’améliorer ma marque de référence réalisée quelques mois plus tôt au Luxembourg (37’15). En forme comme en témoigne mon encourageante performance sur les Foulées Nantaises, j’espérais être en mesure d’améliorer ce record et si possible de descendre sous les 37′. 

Avant-course 

L’avant-course fut tout à fait classique pour cette 7 ème échéance de l’année. Malgré quelques détours dans la campagne vendéenne, j’atteignis la localité de Saint Christophe du Ligneron vers 8h30. Le départ étant prévu pour 9h15, c’était amplement suffisant pour récupérer mon dossard et effectuer un échauffement de qualité. Sur 10 kilomètres, la mise en route est vraiment primordiale surtout lorsque l’on souhaite partir à vive allure. De fait, il n’était pas question de la négliger car ce matin j’avais bien l’intention de faire parler la poudre dès les premiers mètres de course. 

En ce mardi 1 er novembre, la météo était parfaite. Le soleil brillait dans un ciel parsemé de nuages et le thermomètre indiquait 6°C. De plus, le vent était très faible. A quelques degrés près, les mêmes conditions météorologiques l’an passé qui m’avaient plutôt souri.

Vers 9h10, le speaker invita l’ensemble du peloton à venir se masser derrière la ligne de départ. Je me sentais plutôt confiant car durant l’échauffement les sensations avaient été bonnes et j’étais gonflé à bloc pour remplir mon dernier grand objectif sportif de la saison 2016. Tous les voyants étaient au vert. Le départ était imminent !

Un premier kilomètre canon effectué en 3’29

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Le peloton dans les premiers mètres de course (photo http://www.ac-pucesligneronnaises.org/la-viree-des-puces

Bien positionné, je pris comme prévu un départ très rapide. Je savais que le premier kilomètre était extrêmement roulant et de fait propice à un départ à vive allure. Avec fluidité et application, je déroulai mes premières foulées en direction du bourg de Saint Christophe du Ligneron. Au passage du 1 er kilomètre, le chronomètre me rassura puisqu’il indiquait 3’29. Yes !!! Ma course était bien lancée mais le plus délicat restait à venir, à savoir tenir une allure soutenue autour des 3’40 au kilomètre durant les 9 kilomètres restants … 

Dans le bon tempo pour atteindre la mi-course en 18’20

Le 2 ème kilomètre, davantage tortueux, fut difficile à négocier d’autant plus que les coureurs du 10 kilomètres étaient contraints de dépasser ceux qui couraient le semi-marathon. Dans l’affaire, je perdis quelques petites secondes. Rien de bien méchant mais c’est toujours un peu dérangeant de devoir slalomer entre des coureurs lorsque l’on vise une performance.

Après ce petit détour inaugural dans le bourg de Saint Christophe du Ligneron, l’on prit la route départementale en direction de La Garnache. Cette dernière étant extrêmement roulante et je pu dérouler à bonne allure. Les sensations étaient très correctes. Je m’efforçais à bien respirer et les jambes répondaient admirablement bien. Bien calé dans la foulée de Nicolas Millet, une connaissance du CAC qui visait le même temps que moi, j’atteignis le 3 ème kilomètre après 10’53 d’effort soit 16,5 km/h de moyenne. Au presque tiers de la course, j’étais plutôt confiant car je trouvais que les kilomètres s’enchaînaient bien et je ne sentais pas le moindre signe de fatigue en dépit de mon allure élevée.

Entre le 3 ème et le 5 ème kilomètre, je poursuivis à un rythme similaire autour des 3’40 au kilomètre. Je me trouvais au sein d’un groupe de qualité qui évoluait de manière régulière sur le bitume vendéen. Ainsi, je passai la mi-course en 18’20 soit 16,4 km/h de moyenne et 3’40 au kilomètre. Autrement dit, à mi-parcours, je possédais un matelas d’une quinzaine de secondes par rapport mon record luxembourgeois de 37’15. C’était bien parti mais tout restait à faire dans la seconde partie de course !

Une seconde partie de course aussi rapide que la première grâce à d’épatantes ressources dans les trois derniers kilomètres 

Peu après le 5 ème kilomètre, le peloton quitta la route de La Garnache pour filer sur une route perpendiculaire à celle-ci. Ce changement de direction ne perturba pas ma cadence et j’atteignis le 6 ème kilomètre après 22’02 d’effort. Plus que quatre kilomètres à parcourir, je commençais à y croire !

A partir du 7 ème kilomètre, la course se corsa véritablement. D’une part, le 7 ème kilomètre fut marqué par un léger faux-plat montant qui mis à rude épreuve les organismes. D’autre part, je commençais à sentir le poids de ces sept kilomètres courus à très vive allure. Malgré la fatigue, ma foulée restait relativement aérienne et surtout j’étais littéralement transcendé à l’idée d’améliorer mon record sur la distance et de descendre sous les 37′.

A environ 2,5 kilomètre de l’arrivée, je décidai de hausser le rythme afin de terminer la course en « boulet de canon ». Je me connais bien et avec une telle dose de motivation, je savais que j’étais capable de courir les kilomètres restants en sur-régime pour aller chercher ce chrono de référence. Sur ma lancée, j’atteignis le 8 ème kilomètre après 29’20, toujours sur les mêmes bases de 3’40 au kilomètre.

C’est à 200% que j’attaquai le money-time de ce 10 kilomètres. Les deux derniers kilomètres étaient très roulants et je faisais de mon mieux pour allonger ma foulée. Progressivement, la fatigue m’envahissait mais je tenais le coup dans cette interminable ligne droite. A 500 mètres de l’arrivée, je savais que j’allais me situer sous les 37′ mais je relançai de nouveau l’allure pour aller chercher le meilleur chrono possible. Au terme d’un long et éprouvant sprint, je franchis la ligne d’arrivée en 36’39 soit 36 secondes de mieux qu’au Luxembourg en mars dernier. Une chouette performance acquise aux forceps notamment dans les trois derniers kilomètres et qui couronne une saison 2016 riche en performance et en émotion !

Classement 

1 Anthony GUILLARD SEM 31’15

2 Sébastien COUTON V1M 31’46

3 Franck SAINTILLAN SEM 31’49

41 Valentin CHAPALAIN SEM 36’39

602 coureurs classés

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