Quand courir devient un calvaire : souffrance et douleur dans la cambrousse costarmoricaine à Moncontour
Il y a trois ans, souvenez-vous, je m’étais déjà rendu dans la petite cité médiévale costarmoricaine de Moncontour pour participer au redoutable Menestrail. J’avais alors pris part à l’épreuve de 24 kilomètres comportant 800 mètres de dénivelé positif. Malgré quatre derniers kilomètres atroces la faute à une fringale, je gardais un bon souvenir de cette épreuve de part son parcours sélectif, son cadre rustique, et de son atmosphère conviviale notamment à l’arrivée. Voilà pourquoi cette année, en compagnie d’Aurélien, je m’étais engagé sur une distance supérieure (33 km) et davantage corsée (1 200 mètres de D+) avec comme objectifs de réaliser une meilleure performance qu’il y a trois ans et également de prendre ma revanche sur mon acolyte qui m’avait devancé sur le cross Nantes Réalités de la Chantrerie. Malheureusement, je n’abordais pas ce défi dans les meilleures dispositions. En dépit d’une forme croissante jusqu’à la mi-novembre, j’ai du baisser le pied ces derniers jours la faute à une douleur au genou intervenue au lendemain d’une sortie longue. Lors du cross Nantes Réalités, je n’avais pas tellement été gêné mais je craignais que la longueur et la rudesse du Menestrail réveillent cette gêne tendineuse. Continuer la lecture