2 ème épisode saison 2010 : le semi marathon de Paris (21,1 km)

Belle performance collective des Carquefoliens sur le semi marathon parisien

Après un premier essai en 2009 en compagnie d’Arnaud et Aurélien, j’ai de nouveau pris part au semi marathon de Paris tant j’avais été conquis par l’ambiance et le parcours de l’épreuve parisienne. Cette fois-ci Bertrand, Charly et Tom était du déplacement tandis qu’Arnaud blessé n’a pas pu prendre part à la course. Bien préparé et en forme, je souhaitais améliorer mon chrono de référence réalisé ici même l’an passé et si possible descendre sous les 1h30.

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Petit article dans la presse locale concernant notre participation au semi marathon de Paris (photo perso)

Avant course 

Arrivé vers 9h20 sur la zone de départ, j’ai effectué un bon petit échauffement en compagnie d’Aurélien, de Tom et de Bertrand. Seul Charly, parti plus tôt de l’hôtel manque à l’appel. Malgré quelques vaines recherches, on ne le retrouvera qu’en début d’après midi après la course. Un échauffement de qualité d’environ 15 minutes pour se réchauffer dans cette ambiance polaire. Puis il était déjà temps d’aller se parer de sa tenue de course. Pour ma part ce sera cuissard court en bas et maillot manche courte cycliste du NDVS en haut malgré les conditions météo glaciales. En effet le vent soufflait très fort en ce premier dimanche du mois de mars et la température ne dépassait pas les 0°C. 
9h50, il faut maintenant rallier sans trop traîner les sas. Tom et Bertrand rejoignent le sas 1h50, tandis qu’Aurélien et moi se dirigent vers le sas 1h35. Quant à Charly il doit déjà être dans les starting bloc dans le sas préférentiel (-1h25)

Un départ beaucoup plus offensif qu’en 2009 

A 10h00 le départ est donné sur l’esplanade du château de Vincennes. Avec Aurélien on passe par les côtés pour grappiller un maximum de place avant de s’élancer et ainsi limiter les dépassements de coureurs plus lents pendant la course. C’est 1’38 après les premiers que nous nous élançons.
Ultra motivé, j’imprime d’entrée de jeu un rythme beaucoup plus soutenu que l’année dernière dans ce kilomètre initial, les sensations sont bonnes en ce début de course. Je passe le second kilo en 8’45 (13,7 km/h de moyenne) , soit déjà 1’30 de gagné par rapport à l’année dernière ou j’avais pris un départ très prudent, les sensations sont bonnes et la motivation est à son paroxysme, je dépasse moult coureur en empruntant notamment les trottoirs. J’apperçois également Aurélien quelques décamètres devant moi dans la meute de coureurs. Je suis globalement dans les temps que j’avais prévus. Au kilomètre 3, une bosse assez pentue se profile, je ralentis un peu la cadence d’autant plus qu’un petit point de côté fait son apparition. Cette difficulté passée, je peux ré-embrayer à la faveur de passages plus roulant.
Le kilomètre 5 est alors atteint en 21’38 (13,8 km/h de moyenne). Pour le moment tout va bien, je suis même légèrement en avance (environ 20 secondes) sur mes prévisions.

Un rythme de croisière supérieur à 14 km/h …

Entre le 5 ème et le 8 ème kilomètre, les rues empruntées sont très roulantes. Comme je l’avais convenu, je profite du terrain peu accidenté pour maintenir un rythme élevé. Je tourne à ce moment là en 4’15 au kilomètre. Le 7 ème kilomètre est passé en 30’10. Les sensations sont bonnes au tiers de la course et je me dis qu’il y a vraiment moyen d’aller chercher un très bon chrono aujourd’hui. Quant au 8 ème kilomètre, je le passe après 34’20 de course (14 km/h de moyenne).

Entre le 8 ème et le 10 ème kilomètre, je continue de courir à un bon rythme, le profil est toujours roulant. Je m’alimente régulièrement avec des morceaux de pattes de fruits que j’avais préparé et glissé dans les poches arrières de mon maillot avant la course. Les jambes commencent à donner quelques signes de fatigue mais rien de très alarmant.
J’atteins ainsi le 10 ème kilomètre en 42’48 ( 14,1 km/h) soit 5’48 de mieux qu’en 2009.

A la quasi mi-course la situation des coureurs carquefoliens est celle-ci:
– Charly 37’09
– Aurélien 41’49
– Valentin 42’48
– Bertrand 50’36
– Tom 54’49

… maintenu jusqu’aux environs du 15 ème kilomètres …

Entre le 10 ème et le 14 ème kilomètre, le profil est beaucoup plus escarpé avec notamment deux belles côtes à escalader. Dans celles-ci je progresse à bonne vitesse sans trop taper dedans et dépasse pas mal de coureurs déjà en difficulté. Ainsi, je passe le 14 ème kilomètre sous l’heure de course en 59’45 (14,1 km/h). Au deux tiers de la course je suis alors sur-motivé ! Je passe le 15 ème kilomètre en 1h03’56 (14,1 km/h), les jambes commencent vraiment à se faire très lourdes mais la respiration reste bonne. Je me dis « aller à bloc jusqu’au 18 ème kilomètre et pour les 3 derniers kilo se sera au mental » Je profite du ravitaillement pour m’hydrater avant d’attaquer le dernier quart de la course.

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C’est moi, foulant le bitume parisien (maindru photo)

… avant de terminer difficilement mon deuxième semi marathon 

Le kilomètre 15 passé, la course se complique, les jambes sont de plus en plus courbaturées mais je continue de taper dedans pour finir sous les 1h30. Malheureusement un violent et sibérien vent de face vient me compliquer la tâche. J’ai alors les mains tétanisées de froid et les efforts sont de plus en plus difficiles à produire avec ce vent. Je passe si je me souviens bien aux alentours d’1h17 (14 km/h) au kilomètre 18. Je sens que faire moins de 1h30 va être compliqué. Il me semble que je passe le 20 ème kilomètre en un peu plus d’1h26 (13,9 km/h). Ces derniers kilomètres sont interminables, je donne tout ce que j’ai mais je me fais dépasser par de nombreux coureurs et notamment des semi marathonien aguerris. Le dernier kilomètre me parait éternel et je passe mon temps à regarder sur ma montre et malheureusement les secondes qui défilent trop lentement. C’est un véritable supplice, je me fais dépasser de tous les côtés. J’aperçois Arnaud et Gaétan à 150 mètres de l’arrivée et j’accélère comme je peux pour finir sous les 1h31.

Au final je boucle cette course avec un excellent chrono de 1h30’48 (13,9 km/h) remplissant ainsi mon « contrat » qui prévoyait d’effacer mon record d’1h35’38 et de se rapprocher des 1h30.

Mes acolytes ont également très bien tournés avec de bons chronos et des objectifs atteints dans l’ensemble. Voici leurs chronos :

– Charly 1h24’49 (14,9 km/h)
– Aurélien 1h29’10 (14,2 km/h)
– Bertrand 1h40’47 (12,6 km/h)
– Tom 1h53’15 (11,2 km/h)

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Aurélien, auteur d’un excellent chrono à Paris (maindru photo)

Classement et analyse 

1 KIPROP, Wilson (KENYA) SH 00:14:15 00:28:35 00:43:31 01:01:26
2 DESISA, Lelisa (ETHIOPIA) EH 00:14:17 01:01:28
3 SAHLE WARGA, Bettona (ETHIOPIA) SH 01:01:32

480 DU BOISLOUVEAU, Charles-Henry (FRENCH) JH 01:24:49 (1 er junior/128)
1243 BREGEON, Aurélien (FRENCH) EH 01:29:10 (39 ème espoir/445)
1525 CHAPALAIN, Valentin (FRENCH) EH 01:30:48 (49 ème espoir/445)
6965 DESMOTTES, Bertrand (FRENCH) JH 01:40:47 (27 ème junior/128)
11043 COUEDEL, Tom (FRENCH) JH 01:53:15 (61 ème junior/128)

27 000 inscrits
16 781 hommes et 5251 femmes soit 22 032 classés

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En plus d’un article dans la presse locale, nous avons également été interviewé par une journaliste du magazine de course à pied Jogging international (photo perso)

Comme vous avez pu le lire, le bilan de mon second semi marathon de Paris est particulièrement bon. J’ai en effet réussi à envoyer aux oubliettes mon temps de référence de l’année dernière en le battant de 4’50. De plus je suis parvenu a bien me rapprocher des 1h30 comme je l’espérais.
J’ai réussi à maintenir une excellente allure une bonne partie de la course et ainsi confirmer mes bonnes capacités d’endurance. Le final même si il a été infernal et très long a également prouvé des capacités pour aller puiser dans mes ressources.

Cependant mon manque d’expérience sur la distance m’a quand même joué des tours. Tout d’abord il y a certainement eu un manque de séances très longues dans ma préparation (maximum de 18 kilomètres) or c’est vraiment à partir de ce kilométrage que j’ai explosé. D’ailleurs il en a été de même pour Aurélien et Charly. Pour mes prochains semi marathon, je tacherai donc de faire des sorties encore plus longues.
Pendant la course cette fois ci, je pense avoir largement sous estimé le final de la course (en descente sur le profil topographique). J’ai probablement trop tapé dedans entre le 13 ème et le 17 ème kilomètre alors qu’il aurait peut-être fallu que j’en garde plus pour les trois derniers kilomètres qui étaient loin d’être facile surtout que le vent de face est venu jouer les troubles fêtes.

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