8 ème épisode saison 2010 : les foulées du Sillon de Bretagne (18,9 km)

Performance convaincante sur les foulées du Sillon de Bretagne

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C’est moi durant ces foulées du Sillon de Bretagne (photo www.uacsavenay.fr/)

Hier matin, j’ai participé à la 16 ème édition des foulées du Sillon de Bretagne qui se déroulaient sur la commune de Savenay à proximité du paisible lac de la vallée Mabile. Cette course, ma 8 ème de l’année, était synonyme de retour à la compétition Un mois environ après avoir sérieusement repris l’entrainement en course à pied. Ces foulées du Sillon faisait donc figure de test pour moi.

Avant course 

Il est environ 8h00 quand Charly et moi partons en direction de Savenay. Malheureusement Dimitri manque à l’appel n’ayant pas entendu son réveil sonner. Vers 8h45 nous arrivons à destination ce qui nous laisse le temps de retirer nos dossards avant de nous changer et d’effectuer un petit échauffement afin de nous mettre en jambes.
En ce dimanche matin, le temps est idéal. Le soleil est au rendez vous tandis que la température bien qu’un peu fraîche est très agréable. Bref, les conditions sont idéales pour la pratique de la course à pied.

Une début de course rapide et en toute sérénité

A 9h30, le départ est imminent. C’est un peloton fort de 634 unités qui s’élance à l’assaut du difficile parcours des foulées du Sillon de Bretagne et de ses 18,9 kilomètres.
Assez bien placé sur la ligne de départ, je prends un départ plutôt rapide. Après 500 mètres de course se dresse déjà la première côte du parcours, une ascension difficile que je gravis aisément. A mon grand bonheur les sensations sont plutôt bonnes en ce début de course.
Les 3 premiers kilomètres à l’exception de cette côte initiale sont dans l’ensemble assez « roulants » par rapport au reste du parcours. De ce fait, je garde un bon rythme et commence déjà à dépasser quelques coureurs partis un peu vite. Ensuite les choses se corsent sérieusement. Le parcours emprunte alors les chemins escarpés en sous bois qui se trouvent autour du lac de Savenay. On a une alternance de côtes et de descentes qui usent déjà les organismes. Jusqu’au 10 ème kilomètre c’est du pur plaisir tant le parcours est somptueux dans ce cadre boisé. Un parcours sinueux vraiment technique en pleine nature avec moult difficulté.
Durant cette partie technique, je suis vraiment à mon avantage et j’en profite pour grappiller des places. Je reviens sur d’autres groupes de coureurs.

Une bonne gestion de l’effort 

Je passe le 10 ème kilomètre en 44 min 30 (13,5 km/h). Ce chrono a vraiment le mérite de me booster car je me dis qu’en dépit de la difficulté du parcours je suis à moins de deux minutes de mon passage au 10 km lors du semi marathon.
Je ne prend pas de ravitaillement et cours à toute allure à la poursuite d’autres concurrents.
A la mi course, le parcours est un peu plus roulant et j’embraye à une bonne allure. Au 13 ème kilomètre, le circuit emprunte une zone particulièrement dangereuse avec le passage d’eau cours d’eau asséché qui se résume à des acrobaties sur des pierres humidifiées par la météo des derniers jours. Au 14 ème kilomètre se dresse une délicate côte qui précède le ravito (eau + 2/3 morceau de bananes que je prend le soin de bien mastiquer) que je ne saute pas cette fois ci. S’en suit une assez longue descente qui me permet de récupérer un peu avant d’attaquer un final des plus compliqué avec de très nombreuses côtes.
Et comme convenu les côtes s’enchaînent. Je dépasse encore quelques coureurs moins à l’aise que moi dès que la route d’élève. Puis je vois  » arrivée à 3,5 km », je regarde directement ma montre qui indique 1h06’30. Après 15,4 km je suis donc en 14 km/h de moyenne. Malgré la fatigue, je garde une lucidité suffisante pour estimer qu’il me reste environ 15 minutes d’effort.

De bonnes ressources dans le final 

Le final est vraiment très très exigeant avec un enchaînement de côtes particulièrement pentues. Je dépasse encore des coureurs. Beaucoup marche à ce moment là. Je n’oublie pas de les encourager pour essayer de leur redonner un peu le moral. Je suis complètement cuit mais les sensations sont vraiment excellentes. Après une ultime côte je relance pour les 300 derniers mètres et fini à bloc et au courage. A l’arrivée mon chrono est excellent. Je conclu ces foulées du Sillon de Bretagne (18,9 km) dans un temps de 1h21’37 (13,9 km/h de moyenne). Mon classement est également très révélateur de ma performance puisque je me classe 49 ème (2 ème espoir) sur 634 participants.

Classement 

1 BERTHOME CHRISTIAN V1 ASPTT NANTES 01:08:26
2 FOULHOUX THIERRY V1 COTE DE JADE ATHLETIC CLUB 01:09:07
3 ETIENNE MAXIME SE 01:09:36
….
49 CHAPALAIN VALENTIN ES 01:21:36

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