Le Vieux-Port avec en arrière plan la basilique Notre-Dame de la Garde : deux symboles forts de Marseille (photo perso)
Du 28 au 31 octobre, je me suis rendu à Marseille avec mes camarades sportifs, Tom et Charly afin de participer à la réputée classique Marseille-Cassis. Ce voyage sur les bords de la Méditerranée était par ailleurs l’occasion de découvrir de plus près une ville méconnue et nourrissant un certain nombre de fantasmes pour nous trois. Durant ce week-end prolongé, nous avons pu bien profiter de Marseille et ses environs dans des conditions météorologiques exceptionnelles pour la saison (autour de 25°C, soleil sauf le vendredi). Une superbe escapade ensoleillée avant l’hiver.
Vendredi matin, c’est de très bonne heure que nous avons quitté l’aéroport Nantes-Atlantique en direction de Marseille afin notamment de participer à la classique Marseille-Cassis (20,3 km) mais aussi pour découvrir les joyaux de la cité phocéenne. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Marignane vers 9h15 sous un ciel grisâtre et pluvieux. Ensuite nous avons emprunté la navette « Aéroport-Gare St Charles » pour rallier le centre de Marseille puis , via le métro phocéen, le quartier de la Timone où se trouvait notre pied-à-terre.
Devant le stade Vélodrome, de gauche à droite : Charly, Tom et moi-même (photo perso)
La grande et large Avenue du Prado qui relie le quartier de Castelane au littoral méditerranéen (photo perso)
Tom et Charly aux abords du parc Borély (photo perso)
Le parc Borély, l’un des écrins de verdure de la cité phocéenne (photo perso)
C’est moi sur la plage Borély. En arrière plan on aperçoit les premières calanques ornant la côte entre Marseille et Cassis (photo perso)
Les abords de la gare St Charles (photo perso)
Grand moment du côté du Pôle Média de la Belle-de Mai où est tournée la série Plus Belle La Vie. A la sortie des studios, Charly en compagnie de Jean-François Malet, acteur interprétant le sympathique brigadier Jean-François Leroux dans la série culte (photo perso)
L’agréable quartier de la gare et de l’Université Provence 1. Nous avions d’ailleurs fait une petite excursion dans la BU de la faculté (photo perso)
Notre soirée fut calme. Pas d’excès avant Marseille-Cassis, seulement une sympathique virée sur le Vieux-Port et la Canebière avec Tom. Quant à Charly, en grand passionné, il a passé sa soirée devant le catch.
Le cœur de la cité phocéenne s’articule bien autour de l’emblématique Vieux Port (photo carte postale)
Ce voyage à Marseille était pour moi, lecteur et admirateur de Marcel Pagnol, l’occasion de faire connaissance avec l’environnement qui a inspiré l’oeuvre du célèbre écrivain, dramaturge et cinéaste provençal. Avec l’accord de Tom et Charly, nous nous sommes rendu en cette veille de course dans le courant de la journée, via la ligne de bus 12s, dans le quartier de la Treille qui porte le nom de l’ancien village de La Treille désormais rattaché à Marseille.
La Treille occupa une grande place dans la vie de Marcel Pagnol. Dans son enfance, c’est à quelques pas de ce village, dans la célèbre Bastide Neuve du Chemin des Bellons, que Marcel passait la plupart du temps ses vacances avec sa famille. Il nous transmet cet univers dans « La Gloire de mon père » et dans « Le Chateau de ma mère ». Ce même village a également inspiré plusieurs de ses oeuvres comme Cigalon ou Manon des Sources. Enfin Marcel Pagnol est enterré dans le petit cimetière de La Treille au côté des siens. Il partage la tombe de sa mère Augustine décédée alors qu’il n’avait que 15 ans et celle d’Estelle Pagnol, sa fille morte à l’age de 3 ans.
Le restaurant le Cigalon, localisé en plein cœur du village porte le même nom qu’un film de Marcel Pagnol (photo perso)
Les collines chères à Marcel Pagnol se cachent derrière la pinède (photo perso)
La Treille, un havre de tranquillité à quelques kilomètres de la bouillonnante ville de Marseille. Désormais, des villas plutôt cossues colonisent les alentours du village (photo perso)
Villa de Marcel Pagnol à La Treille (photo perso)
De retour dans le cœur de la métropole marseillaise après une escapade dans les collines pagnolesques à La Treille, nous sommes partis à l’assaut de la basilique Notre Dame de la Garde. « La Bonne Mère » comme la surnomme les marseillais est considérée comme la gardienne et la protectrice de la cité. Elle est aussi l’un des grands symbole touristique de la ville.
Située au sommet d’un piton calcaire, elle surplombe ,du haut de ses 162 mètres, la cité phocéenne et offre un large panorama sur la rade de Marseille, les îles du Frioul, le Vieux-Port, l’immensité de l’agglomération marseillaise et les collines chantantes (massifs du Garlaban, de la Sainte Baume, de l’Etoile notamment) encerclant la métropole provençale.
Prise de vue en montant vers « la Bonne Mère » (photo perso)
La basilique Notre Dame de la garde » la Bonne Mère » qui veille sur la cité phocéenne (photo perso)
Panorama sur le quartier d’Endoume et les îles du Frioul (photo perso)
Panorama sur le Vieux-Port et la rade de Marseille (photo perso)
Après avoir passé une petite heure au côté de la « Bonne Mère » nous avons gagné le cœur historique de la cité phocéenne. Au programme le Vieux-Port, la Canebière et le quartier populaire du Panier. Une fin d’après midi agréable en plein centre de Marseille sous un soleil étincelant et dans une ambiance chaleureuse.
Le Cours Estienne d’Orves, grande place piétonne ornée de restaurants, de commerces et de bars à quelques encablures du Vieux-Port (photo perso)
Le Ferry Boat qui permet d’effectuer la traversée du Vieux-Port. Cette traversée existe depuis 1880 et est mise notamment en scène dans la « Trilogie marseillaise (Marius, Fanny, César) » de Marcel Pagnol dont l’action se passe surtout sur le Vieux-Port dans le Marseille des années 1930 (photo perso)
A la conquête du Panier, quartier populaire marseillais qui a notamment inspiré
le quartier du Mistral mis en scène dans la série Plus Belle La Vie (photo perso)
Une rue typique du quartier du Panier. Des ruelles assez étroites bordées par de hautes maisons mitoyennes (photo Charly)
Vue sur le Vieux-Port, la « Bonne Mère » et le fort St Nicolas depuis le fort St Jean (photo perso)
La journée du dimanche 30 octobre devait être le point culminant de notre escapade provençale. Sans surprise celle-ci fut tout simplement magique avec:
– le somptueux Marseille-Cassis (20,3 km) du matin
– l’après course sur la plage de Cassis à se baigner et à lézarder au soleil
– le magnifique retour à Marseille via la navette maritime des calanques dans l’après-midi (de sublimes panoramas sur le cap Canaille, les calanques puis la cité phocéenne, malheureusement nous n’avons aucune photo)
– notre mémorable soirée dans la cité phocéenne (restaurant sur le Vieux-Port puis vadrouille festive dans les rues de Marseille)
Dans le final de Marseille-Cassis (maindru photo)
Le Vieux-Port où la navette maritime des calanques nous a échoué
(photo perso)
Le palais Lonchamp de nuit (photo perso)
Couchés vers 5h00, la nuit fut très courte pour Tom et moi puisque à 8h30 le réveil sonna et nous ramena soudain à la réalité. En effet toutes les bonnes choses ont une fin et pour nous il était malheureusement l’heure de rallier l’aéroport de Marignane où notre avion en direction de Nantes nous attendait sagement.
Ces quelques jours dans le Sud de la France du côté de Marseille furent vraiment superbes et à titre personnel ils me donnèrent une bonne dose de motivation et de boost avant de rentrer dans la période hivernale.