Randonnée à la découverte des merveilles naturelles qu’offrent les îles Lofoten en Norvège (@courir-lemonde)
En septembre 2016, j’avais publié un article détaillant les 10 voyages de mes rêves. Depuis, j’ai exhaussé certains d’entre eux comme parcourir la Scandinavie à vélo et arpenter le Laos.
Je profite de ce contexte de confinement pour actualiser ma « to do list » et faire le point sur mes rêves de voyage et mes envies d’aventure. Si quelques projets évoqués il y a 4 ans sont toujours d’actualité, d’autres ne le sont plus vraiment. Plus que jamais, je rêve de Nature sauvage, de Grand Nord, de lacs glacés, de toundra flamboyante et de vastes étendues couvertes de neige immaculée. Aussi, je fantasme de rencontres avec les peuples nomades de Sibérie et les Inuits du Groenland, d’aurores boréales, de nuits dans les yourtes mongoles et de fjords islandais. A l’heure actuelle, ces mots et expressions me parlent beaucoup plus que des termes comme Seychelles, cocotiers, plage de sable fin, jungle luxuriante, Machu Pichu, atolls et snorkelling.
Dans ce nouvel article, je vous dévoile 6 projets, 6 rêves de voyage qui trottent dans ma tête. Des aventures et que je compte vivre en solitaire ou avec mes proches dans les mois et années à venir. Vous êtes prêts à embarquer ? Alors c’est parti, cap au Nord et à l’Est !
1) Trek en Laponie sur le Kungsleden et le Nordkalottleden
de Jokkmokk (Suède) à Kautokeino (Norvège)
Localisée dans le Nord de la Scandinavie, la Laponie est l’une des régions les plus sauvages d’Europe. C’est la terre natale des Samis, peuple autochtone qui historiquement vivait de la pêche et de l’élevage de rennes sur les terres du Grand Nord.
Pour explorer ces contrées reculées à la Nature inviolée, quelques grands sentiers de randonnée existent. Ils se nomment Kungsleden (la voie royale en suédois), Padjelantaleden ou encore Nordkalottleden.
A pied, mon idée est de rejoindre Kautokeino, en Norvège au départ de Jokkmokk, ville suédoise située sur le Cercle Polaire Arctique.
Ce trek en autonomie d’environ 900 kilomètres sur le Nordkalottleden et la Kungsleden me permettra de découvrir les immensités sauvages de Laponie que je n’ai pas pu sillonner à vélo lors de mon voyage en Scandinavie. J’ai hâte d’arpenter les vastes étendues du Sarek et du Padjelanta (Suède), de Käsivarsi (Finlande) ou encore de Øvre Dividal (Norvège).
A quelle période ? A l’automne, entre fin août et fin octobre, pour profiter du « ruska ». Le « ruska », c’est la période durant laquelle les immensités arctiques se parent de flamboyantes couleurs. Un festival de couleur que je veux voir de mes propres yeux.
En outre, à cette saison, je pourrai contempler les premières aurores boréales qui indiquent le retour de l’hiver et profiter des premières neiges qui peuvent être précoces dans l’extrême Nord de la Scandinavie.
Le parc national du Sarek, en Laponie suédoise, est souvent qualifié de « plus grande zone encore vierge » d’Europe (@Edoarmiola, wikipedia)
Vastes étendues sauvages aux couleurs automnales sur la Kungsleden dans le Nord de la Suède (@www.novo-monde.com)
2) L’Europe de l’Est à vélo, de la mer Baltique à la mer Noire
L’Europe de l’Est m’attire de longue date. D’ailleurs, depuis 2013, j’y ai effectué plusieurs pérégrinations. En Pologne, en Slovaquie, en République Tchèque, mais aussi en Bulgarie et dans les pays Baltes. Le plus souvent avec mon acolyte Arnaud.
Dans le futur, j’aspire à poursuivre ma découverte de l’Europe orientale dont l’Histoire récente a été grandement façonnée par l’URSS.
En ce qui concerne l’itinéraire, j’imagine bien débuter de Tallinn, en Estonie. Baignée par la mer Baltique, la coquette capitale estonienne constitue un bon point de départ. Ensuite, je sillonnerai les pays Baltes avant de parcourir l’Est de la Pologne puis de m’attaquer aux cols des Carpates ukrainiennes. Puis, je découvrirai la Moldavie, un pays méconnu mais à la population au grand cœur parait-il. Enfin, en Ukraine, en Roumanie voire en Bulgarie, j’irai embrasser les lèvres de la mer Noire.
Et pourquoi ne pas pousser jusqu’à Istanbul, une ville à l’Histoire captivante, que je rêve de découvrir aussi ?
A quelle période ? Compte tendu de mes engagements professionnels, ça sera aussi certainement à l’automne entre le début du mois d’octobre et la fin novembre.
Pour mon prochain grand voyage à vélo, je compte découvrir une partie de l’Europe de l’Est et rallier la mer Noire depuis la mer Baltique (@courir-lemonde)
Kiev, la capitale ukrainienne (@ www.impulsetraveller.com)
3) Aventure combinée en Islande et au Groenland
Féru de contrées nordiques, il aurait été surprenant de ne pas trouver dans ma sélection l’Islande et le Groenland. Ces contrées glacées offrent des paysages époustouflants et un admirable terrain de jeu pour les amoureux de randonnées, et d’espaces sauvages arctiques et polaires.
Pour ce périple, j’imagine bien un combo entre trekking et autostop pour allier la découverte des paysages et la rencontre des populations locales.
En Islande, une large mosaïque de spectaculaires paysages attend le voyageur qui s’y aventure. Immenses glaciers, fjords profonds, explosifs volcans ou encore virevoltantes cascades. De quoi en prendre plein les yeux !
Quant au Groenland, vaste territoire largement recouvert par l’inlandsis (calotte glaciaire), il garanti une expédition incroyable entre les glaciers et les étendues de toundra à la rencontre des Inuits.
L’Islande et le Groenland sont des terres de l’extrême destinées aux aventuriers qui n’ont pas froid aux yeux.
A quelle période ? Idéalement, plutôt en juin et en juillet pour profiter des longues journées d’été. Cependant, l’automne est également une belle saison pour découvrir l’Islande qui est devenue très touristique et le Groenland.
Lors d’un bref voyage en Islande avec mon ami Tom en 2013 (@courir-lemonde)
Le village de Scoresbysund est situé sur la côte Est du Groenland (@courir-lemonde)
4) Dormir sous les yourtes et rouler sur les pistes de Mongolie
Direction l’Asie centrale et le pays des steppes : la Mongolie. Dormir dans une yourte et passer plusieurs jours avec une famille nomade est un rêve.
Pour partir à la découverte de la Mongolie, j’imagine bien à nouveau un voyage à vélo. Le parcours n’est pas encore dessiné. Cependant, je sais que mon itinéraire passera par la capitale Oulan Bator, le desert de Goby et les montagnes de l’Altaï. En outre, il pourrait commencer en Russie dans la région de Irkoutsk pour se terminer au Kazakhstan. Des lieux qui me font rêver !
A quelle période ? Idéalement entre la fin du printemps et le milieu de l’été. Pour sûr, j’éviterai l’hiver qui en Mongolie est marqué par des températures extrêmes et de violentes tempêtes. Pas l’idéal lorsque l’on voyage à bicyclette.
Les chevaux sont l’un des emblèmes de la Mongolie (photo www.top-vacances.fr/)
En Mongolie, la yourte est le lieu d’habitat traditionnel (@courir-lemonde)
5) Emprunter le Transsibérien de Moscou à Vladivostok afin découvrir la Sibérie de l’extrême orient russe et ses peuples nomades
La Russie est un pays que je trouve fascinant. Presque deux fois plus grand que le continent européen, la Fédération de Russie s’étend sur onze fuseaux horaires ! Et pour traverser leur gigantesque territoire, les Russes ont construit le Transsibérien au début du XX ème siècle. Reliant Moscou à Vladivostok, cette mythique voie de chemin de fer est le grand fantasme des aventuriers. Muni d’une tasse de thé, de vodka russe et d’un bon livre, je me vois bien embarquer pour ce trajet grandeur nature de plus de 9000 kilomètres avec quelques fidèles camarades.
Par ailleurs, depuis longtemps, je rêve de rencontrer les peuples nomades de Sibérie que sont les Evènes ou les Nénètses par exemple. Cependant, il faudra que je sorte des sentiers battus du Transsibérien (en stop certainement) pour aller à la rencontre de ses peuples autochtones de Sibérie.
A quelle période ? Comme ce voyage en Russie se ferait en train et en stop, toutes les périodes pourraient être intéressantes.
Localisée dans le Nord-Est de la Sibérie, la Yakoutie est une région qui me fascine depuis longtemps. Des populations nomades comme les Evènes y vivent (www.terdav.be)
Belles couleurs sur le lac Baikal encore bien englacé au mois de mars (photo http://www.parismatch.com/)
6) De la France au Cap Nord en stop en hiver
Dans la neige et la nuit polaire à contempler les aurores boréales
Vous l’avez compris, je suis attiré par la Scandinavie. Cette région me passionne depuis mon plus jeune âge et je veux la découvrir à toutes les saisons.
En 2018, j’ai parcouru la Scandinavie en été durant 3 mois et à vélo. J’y ai découvert de fantastiques paysages et rencontré les Danois, les Norvégiens, les Suédois et les Finlandais.
Vous l’avez lu (c’est mon rêve d’aventure numéro 1), je souhaite aussi arpenter le Grand Nord scandinave à pied et en automne afin de jouir de la période du « ruska » qui a le don de sublimer les immensités sauvages de Laponie.
Mais ce n’est pas tout. Je tiens à découvrir la Scandinavie parée de sa tenue hivernale, dans l’obscurité de la nuit polaire. Je suis curieux de traverser ses vastes étendues recouvertes d’un épais manteau neigeux et de voir comment les Scandinaves vivent durant les longues nuits d’hiver à ces latitudes. Ambitieux compte tenu des faibles densités de population et de la rigueur du climat, le stop m’apparait néanmoins comme le meilleur moyen de découvrir la Scandinavie à cette période. Surtout dans l’optique d’y faire des rencontres. Encore plus que le vélo, le stop est un facilitateur de rencontre, un moyen idéal pour entrer en contact avec les locaux.
A quelle période ? Je souhaite vivre cette aventure nordique entre début janvier et mi mars. A cette saison, la neige devrait être bien installée et les aurores boréales magnifieront les longues nuits polaires.
Aurores boréales aux Îles Lofoten (kwasny221 – stock.adobe.com)
Lors de mon voyage à vélo en Scandinavie, j’ai découvert les terres du Grand Nord en été. Je souhaite aussi les parcourir en hiver lorsqu’elles seront recouvertes de neige durant la nuit polaire (@courir-lemonde)
Et vous quels sont vos rêves de voyage ? 🙂
1)Désert de chihuahua et nord du Mexique vers Monterrey, au mois d’avril
2)Découverte de l’Afrique du sud à travers les différentes zone climatique : fynbos,karoo,desert Kalahari ect .. en octobre (printemps austral)
De beaux projets de voyage Antho.
Très bel article qui donne des envies d’évasions ! ! !
Je ne manquerai pas de te faire part de ma To do list quand elle sera établie et bien réfléchie 🙂
Merci Marine. Je ne doute pas que ta « to do list » soit bien fournie 🙂
Bonjour ! J’arrive sur ces pages via le groupe FB des voyageurs à vélo, et je sens que je vais m’y plaire 🙂 Ces six projets sont magnifiques, et je te souhaite de les concrétiser un jour ! Le transsibérien est sur ma liste depuis bien 10 ans, je rêve de ce voyage… plutôt en hiver d’ailleurs. En décembre dernier j’ai passé une semaine entre St Pétersbourg et Moscou, avec une nuit de train entre les deux, et cela m’a encore plus donné envie d’effectuer un jour ce trajet mythique. Quant à la Scandinavie, c’est une région qui m’attire beaucoup également. Je garde un très bon souvenir du Karhunkierros, le « chemin de l’ours », ule rando de 80 km dans le nord de la Finlande. Les paysages étaient superbes, il y avait des myrtilles partout, et j’avais adoré y bivouaquer. Seul mauvais souvenir, les moustiques !! Filet indispensable 😉
Dans mes rêves du moment il y aurait :
– faire un grand voyage à vélo en Europe, peut-être l’EuroVelo route 6, peut-être autre chose (ce serait une première, en dehors de mes 15 jours de cyclotourisme au Danemark… alors je veux qqch de faisable…)
– traverser les Amériques de l’Alaska à la Patagonie en van
– retenter le trek des dientes de Navarino, abandonné en cours de route l’année dernière pour cause de mauvaises conditions météo
– le transsibérien bien sûr…
– et pas mal d’autres choses quand j’y réfléchis ! Les voyages c’est sans fin 😀
Bons rêves en attendant la fin du confinement !!
Aurélie.